Archives de catégorie : La rue grogne

[Châtellerault] Grève des salarié.e.s de Fenwick pour l’augmentation des salaires

Châtellerault : grève chez Fenwick

Un mouvement de grève est en cours à l’usine Fenwick (560 salariés) à Cenon-sur-Vienne, à côté de Châtellerault. Le mouvement a été lancé lundi à l’appel des syndicats CGT et Sud. Le conflit porte sur les négociations salariales annuelles. Les syndicats réclament une revalorisation des bas salaires avec une augmentation minimum de 40 euros. La direction proposerait selon eux 25 euros. Le conflit est appelé à se poursuivre demain si syndicats et direction ne se mettent pas d’accord. Entre 160 et 200 salariés prendraient part au mouvement, selon la CGT.

Nouvelle République, 12 février 2014

Mise à jour :

Cenon: la grève continue chez Fenwick

En grève depuis mardi, 70 salariés de Fenwick ont mis en place aujourd’hui un barrage filtrant à l’entrée de l’entreprise. Ceux-ci réclament, à l’appel des syndicats Sud et CGT, une revalorisation des bas salaires.

Nouvelle République, 13 février 2014

[Rennes] Résistance antifasciste contre la venue du FN

Mise à jour 11 février 2014 : Rien de bien étonnant hélas, mais la gauche hurle avec ceux qui appellent à la répression des manifestant.e.s. Voici la fin du consternant communiqué du PDG et d’Ensemble (ensemble dans la dissociation ?):

 « Le Parti de Gauche  et Ensemble condamnent clairement la casse et les détériorations commises. Le combat contre l’extrême droite est un combat politique sans concession qui repose sur la défense des idées et des valeurs, la mobilisation de tous et surtout par un changement radical et sans faiblesse de la politique sociale actuelle.  Ce n’est qu’à ces conditions  que nous réussirons à vaincre l’extrême droite. »

Si se « mobiliser » ne consiste qu’à défendre des « idées et des valeurs » en souhaitant « surtout » changer la politique (appel pitoyable du pied à voter), grand bien leur fasse, très peu pour nous.

En revanche, quant à leur condamnation d’actions directes de manifestant.e.s qui ne se sont pas contenté.e.s de bavarder (en l’occurrence contre des banques, une agence immobilière et un commissariat), condamnation que ces composantes du Front de Gauche assènent alors même que des manifestants ont été arrêtés : on s’en souviendra !

Ni Valls, ni Le Pen… ni Front de Gauche

Pavillon Noir

Lire la vidéo sur dailymotion en cliquant sur l’image :

résistance antifa

Rennes: heurts entre manifestants et policiers en marge d’un meeting du FN

Des heurts ont opposé samedi soir à Rennes 600 à 700 manifestants, hostiles au Front national, aux forces de l’ordre à proximité d’une salle municipale du centre ville où se tenait un meeting du FN et quatre manifestants ont été interpellés, selon la préfecture et les constatations de journalistes de l’AFP.

Réunis à 18h30 les manifestants, environ 600 à 700 au plus fort, selon le préfet Patrick Strzoda, ont été repoussés par les forces de l’ordre des abords de la salle La Cité où devait se tenir le meeting du candidat FN aux municipales, Gérard de Mellon. Une centaine de personnes participaient à ce meeting.

Les forces de l’ordre, cibles de jets d’objets selon le préfet, ont repoussé les manifestants avec des lances à eau et des lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Les manifestants ont ensuite tenté d’investir les permanences du PS et du FN mais ont été à nouveau repoussés par les forces de l’ordre. Environ 300 hommes étaient mobilisés (CRS, gendarmes mobiles et policiers) à Rennes pour contenir les manifestants et empêcher tout affrontement avec les participants au meeting, a précisé M. Strzoda.

Certains manifestants, cagoulés et armés de barres de fer, arrachés aux barrières d’un chantier proche, mais aussi de pavés, se sont ensuite séparés en petits groupes et ont investi les rues du centre ville, se mêlant aux passants du samedi soir.

Deux vitrines d’agences bancaires, une d’une agence immobilière ainsi que celle d’un poste de police ont été brisées, selon le préfet. Des manifestants de retour près de la salle de la Cité ont bloqué une rue avec une voiture qu’ils ont retournée avant de l’incendier, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés, a précisé M. Strzoda.

Des appels avaient été lancés par des associations antiracistes, des syndicats et des partis politiques d’extrême gauche pour venir manifester contre la présence du FN dans cette salle considérée comme la « Maison du peuple, symbole du mouvement ouvrier », a écrit le syndicat Solidaires dans un communiqué.

Un petit groupe de militants du NPA et du Front de Gauche étaient notamment présents sur place et scandaient « A bas le FN », a constaté un journaliste de l’AFP. Selon une source policière ces manifestants « officiels » n’étaient qu’une centaine.

La location de cette salle municipale au FN a fortement ému mais « une autre décision aurait permis au FN de se présenter en victime des règles qui président à la démocratie locale. Nous ne voulons pas leur faire ce cadeau », a expliqué le PS d’Ille-et-Vilaine dans un communiqué de soutien à la municipalité socialiste avant la tenue du meeting.

Les manifestants se sont dispersés vers 21h20, selon le préfet.

AFP, 8 février 2014

Pour un cortège anti capitaliste et anti autoritaire le 22 février

AÉROPORT = CAPITALISME
ARRÊT IMMÉDIAT !

UN TOURNANT DE LA LUTTE !

Représentative des luttes contre le capitalisme et ses conséquences pour l’Humanité et la planète, la mobilisation contre le projet d’aéroport entre dans une nouvelle phase.

Sur le terrain, avec l’occupation active de la ZAD et la mise en culture des terres saisies, avec ses 200 comités locaux à travers tout l’hexagone, elle n’a jamais été aussi forte et organisée.

Les oppositions au projet ont démontré, par des études complémentaires contradictoires et recours juridiques – qui ont retardé d’autant le projet – que l’État bafouait ses principes de légitimation (démocratie, défense de l’intérêt commun…) pour servir les bénéfices privés d’une multinationale et la construction d’une métropole du Grand Ouest fantasmée, nouveau sésame de la Croissance Économique.

Ainsi, le préfet de Loire-Atlantique a signé fin 2013 les autorisations de travaux du barreau routier et de destruction des espèces, sur la ZAD de Notre Dame des Landes, annonçant un futur passage en force. Ce qui ne serait pas nouveau pour imposer un grand projet industriel…

Lors de l’opération César en automne 2012, ce sont l’opposition déterminée sur le terrain et la solidarité qu’elle a suscitée, qui ont empêché le lancement du chantier. Aujourd’hui nous ne couperons pas à l’épreuve de force, même s’il est difficile de prévoir quand, où et comment… Si les prochaines élections municipales et européennes peuvent retarder l’offensive, celles-ci ne changeront rien puisque les deux partis susceptibles d’arriver aux « affaires », PS ou UMP, sont également pour le projet.

L’EMPLOI, UN FAIRE-VALOIR BIAISÉ

Tous les arguments des porteurs du projet ayant été démontés (Nantes-Atlantique saturé, bruits, rentabilité économique, coût réel d’une extension…), les pro-aéroport essaient aujourd’hui de vanter la création d’emplois et la relance de l’activité économique… par un financement majoritairement public de 600 millions d’euros largement sous-estimé et un Partenariat Privé Public en or pour Vinci (ce qui priverait par ailleurs de chantiers nombre de petites entreprises !).

De fait, la situation sociale se dégrade (fermetures d’entreprises, précarité croissante, diminution des services publics, des aides sociales et pensions…) avec en parallèle des aides fiscales croissantes pour le patronat : 50 milliards d’allègements de cotisations sociales et de crédits d’impôts, en échange de… promesses !

Les traités européens de libre échange avec le Canada et les USA vont déstabiliser encore plus de nombreux secteurs. Le projet de « ferme des mille vaches » d’Abbeville, stoppé par la mobilisation, incarne bien le modèle de l’agrobusiness, rentabilisé grâce au prix de l’électricité obtenue par méthanisation, sans égard pour les conséquences humaines et écologiques. Si ce modèle s’impose, il éliminera l’agriculture paysanne qui résiste encore. Cette logique du tout économique, alimentée par le gouvernement, est à l’opposé des valeurs d’entraide et d’autonomie alimentaire portées par la résistance au projet d’aéroport.

UNE AUTRE ORGANISATION COLLECTIVE POUR LE PARTAGE DE LA PRODUCTION

Ce chantage à l’emploi doit être dénoncé, en lui opposant un autre modèle de production, défini collectivement, prenant en compte les paramètres humains, écologiques et sociétaux.

Par exemple, l’initiative Sème ta ZAD rassemble depuis mars 2013 zadistes et agriculteurs pour expérimenter un autre fonctionnement collectif, en remettant en culture par différentes techniques des terrains expropriés.

Cette critique en actes du capitalisme vise aussi la logique de réorganisation urbaine à l’œuvre sur l’axe Nantes-Saint-Nazaire, future métropole qui justifie aux yeux des décideurs un aéroport international, un barreau routier et toutes les zones urbanisées qui suivront ! Là aussi, la compétition économique entre pôles urbains à l’échelle mondiale légitime une politique de concentration des moyens sur les métropoles, pour atteindre un seuil tel que leur poids démographique et leurs ressources garantissent un milieu économique propice à leur maintien dans la course internationale, par la rentabilité, la créativité et la mise en scène de leur attractivité. C’était le sens de l’opération Nantes Capitale Verte Européenne 2013.

NANTES, UNE MÉTROPOLE GENTRIFIÉE QUI EXCLUT

Cette concentration de richesses, de services, d’initiatives culturelles et d’infrastructures techniques réserve l’accès des centres de ces métropoles aux classes sociales aisées, simplement par les impôts locaux, le prix de l’immobilier et le mode de consommation proposé. La logique capitaliste à l’œuvre a ainsi chassé les classes modestes vers la périphérie et embourgeoisé le centre. Elle a regroupé les pouvoirs politiques locaux dans une présidence de communauté urbaine qui impose ses choix aux anciennes communes, intégrées et « digérées ». Le gouvernement Ayrault vient d’ailleurs d’officialiser cette tendance devenue stratégie prioritaire en désignant une quinzaine de métropoles régionales, auxquelles s’ajoutent les grandes intercommunalités, avec de nouvelles attributions. Cela ne signifie pas moins d’État mais réorganisation de cet appareil toujours plus au service du Capital, en temps réel.

Le transfert de l’aéroport à Notre Dame obéit à la logique de ce nouvel ordre local qui réorganise et polarise autoritairement l’espace, proche ou régional, pour qu’il devienne incontournable, central, rentable. L’aéroport et son barreau routier sont nécessaires à la métropolisation et en découlent. Certains opposants à l’aéroport siègent justement dans les institutions qui portent, financent et gèrent ce projet : cette contradiction constitue un point de clivage fondamental et indépassable entre eux et nous. Si l’on constate déjà une désertification des campagnes, une vie ralentie des bourgs et petites villes, condamnés aux résidences secondaires ou aux cités dortoirs, la métropole l’accentuera encore pour la majorité de la population, éparpillée et isolée, avec ses déplacements quotidiens obligés entre zones d’habitation et de travail, de commerce et de loisir. Cette sociabilité minimum induite par l’organisation de la métropole ne peut qu’encourager à la passivité et décourager les velléités de résistance. Le combat contre le projet d’aéroport soulève donc des problématiques bien plus vastes, concernant le mode capitaliste de la société à venir, l’aménagement de nos territoires et de nos vies par la force, en fonction des intérêts du Capital et de l’État. De plus, d’un point de vue de classe, en tant que travailleurs, chômeurs, précaires, nous n’avons aucunement besoin de cet aéroport et notre participation à la lutte exprime aussi une solidarité sociale avec les petits paysans locaux et les opposants précaires qui, ensemble, vivent travaillent construisent expérimentent et cultivent sur la ZAD.

POUR UN CORTÈGE ANTICAPITALISTE ET ANTI-AUTORITAIRE

Le 22 février, nous appelons à faire entendre cette expression de façon joyeuse et déterminée dans la manifestation anti-aéroport pour poser de façon explicite et visible tous ces enjeux, pour aller au fond de la critique de ce projet inutile et nuisible, et de son monde, avec en perspective l’émancipation sociale.

Après les échecs des luttes sociales ces dernières années, bloquer ce projet d’aéroport et gagner cette bataille de quarante ans (et nous gagnerons !) contribuerait à renverser la vapeur… en France mais aussi ailleurs car ce combat a pris une dimension internationale. Il s’agit de reconstruire un rapport de forces contre le capitalisme, pour favoriser les autres luttes et empêcher leur criminalisation, comme tente de le faire l’État italien qui assimile la résistance au projet de TAV Lyon-Turin à du terrorisme et qui utilise ainsi des procédures et lois d’exception, proches d’une situation de guerre.

Mener cette lutte, c’est aussi essayer de développer aujourd’hui d’autres rapports sociaux fondés ni sur la compétition et l’exploitation capitalistes, ni sur l’autoritarisme étatique, mais basés au contraire sur la solidarité, l’entraide, la lutte directe, l’autonomie et l’autogestion des mouvements sociaux.

RETROUVONS NOUS SAMEDI 22 FÉVRIER À PARTIR DE 12H, COURS DES 50 OTAGES PRÈS DE LA PRÉFECTURE, POUR AFFIRMER NOTRE REFUS DU CAPITALISME ET DE SON AÉROPORT !

Initiative soutenue par : des individus, Fédération anarchiste, Organisation Communiste Libertaire, groupe libertaire Lochu (Vannes), Alternative Libertaire, COPAIN Poitiers, Front libertaire Saint-Nazaire, (liste à compléter).

source : Indymedia Nantes, 5 février 2014

[Poitiers et Châtellerault] Un millier de manifestants ce 6 février

Pourquoi la grogne monte dans la rue et dans les usines

On attendait 300 manifestants hier. Ils étaient… 800. Une mobilisation  surprise, liée certainement au climat social tendu dans plusieurs entreprises.

> Thalès (430 salariés). Fin du blocage et de la grève entamée mercredi sur le site du Sanital qui assure le SAV de Thalès Avionics pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. L’intersyndicale demandait une revalorisation des salaires de +2 %, la direction, qui proposait 1,2 %, a finalement consenti une augmentation générale de +1,4 %. « Les salariés ont voté à 60 % pour la reprise du travail et on va signer un protocole de sortie de conflit avec la direction, confirme hier l’intersyndicale. Mais on est tous rentrés résignés et mécontents quand même de la politique salariale de la direction. » Le site est de nouveau ouvert, les problèmes potentiellement aussi.

> Auchan (200 salariés). La suppression annoncée récemment de 800 postes dans l’encadrement et la création de 500 au contact de la clientèle va impacter le magasin de Châtellerault, laisse entendre Nathalie Turpault, de la CGT Auchan « mais on ne sait pas encore dans quelle mesure ».

> Fonderie du Poitou alu-Saint-Jean-Industries (390 salariés). Un appel à 24 h de grève a été lancé hier pour « faire pression sur la négociation des accords d’entreprise (horaires, salaires, repos…) », explique Jean-Yves Huet, de la CGT qui craint des difficultés à moyen terme. Un délégué CGT Châtellerault poursuit : « Ils n’ont plus que Renault comme client car Peugeot commence à ne plus leur donner de culasses. » Rappelons que « Renault a pris des engagements jusqu’en 2015 : une aide financière (2012-2013) complétée par une aide de commandes de pièces (2014-2015) ». Quant au nouveau procédé de moulage (loast-foam) promis, il est « au point mort ».

> Fonderie du Poitou fonte (440 salariés). Pour combien de temps le site restera-t-il sous Teksid ? La reprise potentielle par la société « 3 A Industrie » inquiète toujours les salariés (lire nos éditions précédentes) qui étaient également en grève. « Demain (aujourd’hui), on recueille l’avis consultatif du comité d’entreprise sur le choix de changer d’actionnaire, le seul qui s’est présenté. On a toujours des doutes sur le bien fondé de cette reprise. »

> Hôpital. Depuis Le 1er janvier, les hôpitaux de Châtellerault (1.200 agents) et de Loudun (250 agents) ont fusionné pour donner naissance au Groupe hospitalier nord Vienne (GHNV). Là aussi, le contexte est difficile : un passif d’1,5 million pour Loudun et un budget amputé de 4 millions en 2013 pour Châtellerault. La CFDT estime que « 50 à 100 emplois sont en péril à court terme ».

> Snecma (700 salariés). La NOE (Négociation obligatoire à l’entreprise) a débuté mais, d’après Patrice Klein, de la CGT Snecma, « la direction ne nous entend pas sur les salaires, ils nous prennent pour des jambons ».

Denys Frétier, Nouvelle République, 7 février 2014

200 à Poitiers, 800 à Châtellerault

Seule. La CGT avait appelé à une journée d’action et de manifestations hier en France. « La mobilisation intersyndicale est toujours souhaitable, affirme Catherine Giraud secrétaire de l’union départementale CGT. Mais cette journée n’est que le début d’un long processus. »

Sur le parvis de la mairie de Poitiers, ils n’étaient qu’une poignée à avoir répondu à l’appel de la confédération. 200 manisfestants environ alors que le matin, ils étaient plus de 800 à avoir battu le pavé Châtelleraudais (lire page 20). « C’est toujours plus difficile pour les gens de sortir manifester en ces temps de crise », note Catherine Giraud. Elle embraye « Les salariés ne sont pas une charge mais une force. Rendez-vous compte qu’aujourd’hui un ouvrier travaille 45 jours pour payer les dividendes du capital. » Le discours syndical est rodé. « Motivés, motivés », « On lâche rien » tournent en boucle. On connaît les chansons. Mais à quelques semaines des municipales, la petite musique politique n’est pas tout à fait la même à Poitiers où le Front de Gauche a volé en éclat. Résolument contre le gouvernement, le tract national du mouvement est distribué place de la mairie de Poitiers par les supporters communistes du socialiste Alain Claeys et les tenants de la liste rivale regroupant les Verts et le Parti de gauche. Son titre vaut un programme : « Rassembler ». Cherchez l’erreur…

L.L., Nouvelle République, 7 février 2014

[Châtellerault] Grève des salarié.e.s de Thalès au Sanital

Châtellerault: au Sanital, les salariés de Thales bloquent les ateliers

Journée morte, aujourd’hui, au CSC France de Thales, zone du Sanital à Châtellerault, un site qui assure le SAV de Thales Avionics pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique depuis 1993. A l’occasion de la dernière journée de négociation salariale avec le groupe, les salariés (dont l’effectif total est de 430) ont bloqué toute la journée l’accès aux ateliers pour obtenir une revalorisation plus importante de leurs salaires. Dans la soirée, la direction a proposé une augmentation générale de 1,4% au lieu de 1,2%. Les grévistes se réuniront demain matin en assemblée générale pour décider de la suite à donner à leur mouvement.

Nouvelle République, 5 février 2014