[« Qu’est-ce que tu fais pour les vacances ?… »] [Poitiers] Illes la mettent en veilleuse… Et ben c’est pas dommage !

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« Faut pas rester là madame, on va fermer… »

Mais où sont donc passé-e-s nos vaillant-e-s veilleur-euses ? Sur les marches du palais de justice ce jeudi, illes n’étaient… qu’une. Maxence et Marie-Charlotte ont-illes emprunté la vieille Porsche de papa pour aller prendre un peu de bon temps dans leur résidence secondaire sur l’île de Ré ? Jean-Eudes est-il parti au camp identitaire ou chez les scouts ? Sixtine est-elle en pleine mission humanitaire dans le Tiers Monde avec son groupe de cathé’ ? N’a-t-elle toujours d’yeux que pour Jean-Eudes, qui lui a furtivement compté fleurette sur les marches du palais de justice, le soir du dernier grand rassemblement des veilleurs ?

Enfin bon quoi qu’il en soit, cette (quasi) absence nous réjouit. Puissiez-vous nous revenir avec d’autres aspirations, plus respectueuses, plus émancipatrices, … Ou bien ne pas revenir du tout ! Merci, bisous !

Pavillon Noir, 13 juillet 2013

[Les fins limiers au boulot] [Poitiers] Deux séries de tags visent le maire et la police

donutUne enquête a été ouverte après la découverte, hier matin, dans deux quartiers différents de l’ouest de Poitiers, de deux séries de tags qui visaient le maire et la police.

Des slogans écrits à la peinture sur plusieurs mètres ont été tracés sur des bâtiments privés dans le secteur des rues Rique Avoine et Emile-Roux, à Bel-Air. Des tags qui s’en prenaient au maire accusé de « troquer des Noirs contre la passerelle ».
D’autres inscriptions ont été découvertes en bas de la rue de Cueille Mirebalaise. Elles contestaient le projet d’aéroport Notre-Dame des Landes. Ces tags sont attribués à deux groupes distincts.

Presse qui s’emmerde (et qui manifestement n’emploie pas de correctrice/teur), lanouvellerepublique.fr
12 juillet 2013

[Administration policière de la misère] [Châtellerault] « Ne pas laisser dire qu’il y a des zones de non-droit ! »

Présente lors d’une réunion sur les questions de sécurité publique, hier à Châtellerault, la préfète a voulu faire passer le message de l’autorité de l’État.

Y a-t-il le feu à Châtellerault ? La question, enfin dans ces termes-là, n’était pas à l’ordre du jour hier de la réunion sur la sécurité publique, organisée en sous-préfecture. Pourtant, la préfète, Élisabeth Borne avait fait le déplacement en personne.

A ses côtés au moment du point-presse, la sous-préfète Véronique Schaaf Lenoir, le maire Jean-Pierre Abelin, le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) Jean-François Papineau.

Alors réunion de crise ou pas ? « On est dans un contexte où on peut parler localement de délinquance maîtrisée. Qu’on garde ses nerfs ! », clame la préfète.

> «  La police va partout  ». « On est dans un département calme où on ne peut pas laisser dire qu’il y a des zones de non-droit ! », assure Élisabeth Borne dans une froide colère.
La préfète fait référence aux déclarations d’entrepreneurs et de la fédération du bâtiment à propos de la sécurité d’un chantier dans le quartier des Renardières (notre édition de mardi). « Il y a à Châtellerault des zones de non-droit », affirmait l’un d’eux. « Cela ne reflète absolument pas la réalité ! La police nationale va partout et travaille partout », assure Jean-François Papineau. Sur les faits eux-mêmes, le patron de la police donne ses chiffres : six faits de vol, signalés sur ce chantier dans les six premiers mois de l’année.

> Montée des violences. Insécurité ou sentiment d’insécurité… Le climat général paraît s’être quand même fortement dégradé ces derniers mois en ville avec en point d’orgue plusieurs affaires retentissantes. Le DDSP en convient : « Il y a une montée des violences à Châtellerault depuis le 1er semestre à tous niveaux. On constate des passages à l’acte violent plus fréquents notamment chez des personnes précarisées, souvent en relation avec une addiction comme l’alcool. » [Lire à ce propos l’article de la NR d’aujourd’hui, où l’on voit que les municipalités ne savent plus quoi inventer pour donner l’impression de faire quelque chose. On ressort les vieilles rengaine sur l’alcool, le « fléau des classes laborieuses » et l’oisiveté « mère de tous les vices » pour ne surtout pas interroger les causes structurelles de la misère, dont l’alcoolisme n’est qu’un révélateur. NdPN]

> Trafics. « On constate également des violences liées aux trafics et à certaines méthodes de «  recouvrement des créances  » », souligne également Jean-François Papineau. Selon la police, le nombre de trafics démantelés est passé « de 1 à 9 » depuis le début de l’année. « On est intraitable sur les phénomènes de trafic ! », affirme la préfète.

> Vigilance. Le maire le disait hier. Il ressent « un climat d’exaspération et d’intolérance, lié aussi à la crise ». Élisabeth Borne parle d’un « travail approfondi sur le terrain » mais en appelle à la vigilance. « La population doit et peut compter sur la police plus que jamais », conclut Jean-François Papineau.

Franck Bastard, lanouvellerepublique.fr
12 juillet 2013

[Gestion de la pénurie] [Poitiers] Une nouvelle agence de Pôle emploi

En présence d’Elisabeth Borne, préfète, Dominique Morin, directeur régional Pôle emploi Poitou-Charentes, a inauguré le nouveau site – qui regroupe tous les services – de l’agence Pôle emploi Poitiers-Grand Large, 2, allée de la Calypso à Saint-Benoît. Dans son discours inaugural, le directeur régional a remercié les agents, les partenaires financiers et les élus pour leur engagement dans ce projet ainsi que les tous les services économiques de Grand Poitiers. «C’est une structure qui est à la hauteur de la qualité de service que nous voulons offrir aux chercheurs d’emploi, aux entreprises et partenaires.» Elisabeth Borne, préfète, a rappelé que l’emploi était la priorité numéro un du gouvernement et des services territoriaux de l’Etat. « La Vienne compte 17.800 demandeurs d’emploi de catégorie A. Cela fait trois ans que l’on assiste à une progression quasi-continue du chômage mais derrière ces chiffres ce sont des personnes qu’il nous faut accompagner et pour lesquelles nous devons nous mobiliser. »

Corr. NR Daniel Brun, Lanouvellerepublique.fr
12 juillet 2013

[Laval] 1 000 € d’amende avec sursis requis contre les cinq militants antinucléaires

Ce jeudi 11 juillet, au tribunal correctionnel de Laval, cinq militants antinucléaires ont été jugés. Deux motifs : dégradation d’un pylône sur la commune de Saint-Cyr-Le-Gravelais et participation à un groupement en vue de dégradations de biens matériels. Les militants démentent les dégradations.

Le procureur Sanesi requiert une peine d’amende de 1 000 € avec sursis. Le jugement sera rendu jeudi 26 septembre.

Presse atomique (ouest-fRance.fr)
11 juillet 2013