[Poitiers] Chez les salarié-e-s de Vitalis, la lutte continue

Les bus Vitalis toujours bloqués au lever du jour

Les négociations entre la direction et le syndicat Solidaires achoppent sur le paiement des jours de grève aux conducteurs. Nouveau blocage lundi.

L’accord aurait pu se faire jeudi entre la direction de Vitalis et le syndicat Solidaires transport. Des discussions étaient engagées. Elles n’ont pas abouti. Le point de crispation : l’augmentation de la prime d’intervention (8,53 €) payée aux ouvriers de l’atelier quand ils sortent pour un dépannage. Depuis le 4 mars, le syndicat demande son doublement.

Quelle contrepartie ?

Thierry Wischnewski, le directeur de la régie des bus : « J’ai dit à mes interlocuteurs que j’étais d’accord pour accéder à leur revendication à condition que, de leur côté, il y ait une contrepartie. L’accord que nous signerons à l’issue de la grève doit être gagnant-gagnant. » La contrepartie soumise à l’approbation des grévistes : la réorganisation de l’atelier. Elle obligerait un ouvrier à une prise de service une heure plus tôt le matin (4 h 30 au lieu de 5 h 30). Le syndicat a d’abord rejeté la proposition. Avant de revenir en négociations avec une nouvelle demande : le paiement des jours de grève aux conducteurs qui ont apporté leur soutien à la grève. Refus net de la direction. Joël Guilloteau, délégué syndical : « La direction nous répond qu’en période de crise on ne peut pas demander à nos concitoyens de payer leur ticket de bus plus cher. La crise, nous la subissons tous. La direction peut faire des économies sur d’autres dépenses que nous ne trouvons pas justifiées comme les voitures de fonction. » Jeudi, la direction a renvoyé les syndicalistes au mercredi 20 mars, date de la NAO (Négociation annuelle obligatoire). Un rendez-vous programmé avec les quatre organisations syndicales (CGT, CFDT, Autonomes et Solidaires). D’ici là, les bus seront à nouveau bloqués de 6 h 30 à 7 h 25.

Jean-Jacques Boissonneau, Nouvelle République, 16 mars 2013

Allô ? Non mais allô quoi. T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi ?

Allô ? Non mais allô quoi. T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi ?

Allô ? Allô ? Vous me recevez ? T’es ministre de l’intérieur et tu connais pas la loi ?  C’est comme si je te dis, heu… T’es socialiste et tu pourchasses les pauvres, non mais allô, quoi !  [1]

Dans un entre­tien accordé au Figaro le 14 mars 2013, Manuel Valls affirme : « La situa­tion, deve­nue into­lé­ra­ble, ne peut per­du­rer :  il faut faire res­pec­ter la loi en déman­te­lant le maxi­mum de camps de Roms insa­lu­bres… » [2]

En dési­gnant expres­sé­ment des per­son­nes par leur ori­gine eth­ni­que, le minis­tre de l’inté­rieur viole un prin­cipe fon­da­men­tal de la cons­ti­tu­tion fran­çaise. Ce n’est pas moi qui le dit, ni Nabila,  c’est la plus haute juri­dic­tion admi­nis­tra­tive fran­çaise. En mars 2011, le Conseil d’Etat avait en effet annulé la cir­cu­laire du 5 août 2010 qui ordon­nait aux pré­fets d’enga­ger une « démar­che sys­té­ma­ti­que de déman­tè­le­ments des cam­pe­ments, en prio­rité ceux des Roms ».

« Le Conseil d’État a annulé ce texte, en se fon­dant sur l’arti­cle 1er de la Constitution, qui pose le prin­cipe d’égalité devant la loi. Il a jugé que l’objec­tif, invo­qué par le minis­tre, de pro­tec­tion du droit de pro­priété et de pré­ven­tion des attein­tes à la salu­brité, la sécu­rité et la tran­quillité publi­ques, ne l’auto­ri­sait pas à mettre en œuvre, en méconnais­sance du prin­cipe d’égalité devant la loi, une poli­ti­que d’évacuation des cam­pe­ments illi­ci­tes dési­gnant spé­cia­le­ment cer­tains de leurs occu­pants en raison de leur ori­gine eth­ni­que. » [3] Allô, Monsieur, Valls, vous me rece­vez ? c’est illé­gal, I-LLE-GAL.  En France, on n’a pas le droit de dési­gner une mino­rité eth­ni­que et de dire ou d’écrire qu’on va cibler sa poli­ti­que contre cette mino­rité. Vous com­pre­nez ? Allô ? Allô ?

A l’époque de la cir­cu­laire eth­ni­que contre les Roms, un can­di­dat socia­liste à la Présidence de la République nommé François Hollande décla­rait dans l’émission C poli­ti­que sur France 5 qu’elle était « à la fois immo­rale et illé­gale ». « Elle est immo­rale parce qu’une com­mu­nauté est stig­ma­ti­sée en tant que telle » et elle « est illé­gale parce que c’est une dis­cri­mi­na­tion » en infrac­tion avec la Convention euro­péenne des droits de l’Homme. Il avait même ajouté : « Qu’en plus on veuille en faire une opé­ra­tion de com­mu­ni­ca­tion, ça dépasse tout ce que l’on pou­vait connaî­tre jusqu’à récem­ment dans la concep­tion de la République ». [4]

Harlem Désir, aujourd’hui pre­mier secré­taire du Parti Socialiste avait quant à lui demandé à la Commission Européenne : « d’enga­ger une pro­cé­dure d’infrac­tion à l’encontre du gou­ver­ne­ment fran­çais pour que ces­sent le trai­te­ment indi­gne et la stig­ma­ti­sa­tion inac­cep­ta­ble des citoyens euro­péens que sont les Roms ».

Allô ? Allô ? Où êtes-vous Monsieur Hollande ? Quelle est votre concep­tion de la République aujourd’hui ? Où êtes-vous Monsieur Désir ? Où sont-ils tous ces socia­lis­tes qui pous­saient des cris d’orfraie sous Sarkozy ? Vérité en deçà des élections, men­songe au delà ?

Même l’Europe s’était indi­gnée, avec le fameux « enough is enough » de Viviane Reding qui rap­pe­lait que cette poli­ti­que était digne des moments les plus som­bres de notre his­toire.  Manuel Baroso lui-même, Président de la Commission Européenne, avait déclaré : « Le res­pect de la dignité humaine, c’est une valeur sacrée pour l’Union Européenne »

Le mot « Rom » signi­fie « être humain » en romani.  Les Roms en France ne sont pas consi­dé­rés comme des êtres humains. Ils sont consi­dé­rés comme des chiens qu’on jette à coups de pieds, de matra­que et de gaz lacry­mo­gène d’un camp vers l’autre. [5]

Un docu­ment res­ti­tue par­fai­te­ment l’ambiance d’une expul­sion. On y cons­tate la détresse des per­son­nes expul­sées, le regard vide des enfants perdus qui ne com­pren­nent pas, la dis­pro­por­tion totale des moyens mis en œuvre avec la pré­sence mas­sive de poli­ciers, armés et équipés de gaz lacry­mo­gène contre des famil­les dont la moitié des mem­bres sont des enfants. On peut res­sen­tir les secondes qui durent des minu­tes, les minu­tes qui durent des heures et le temps qui s’écoule au ralenti.  Toute une vie à recons­truire avec pour simple bagage son enfant dans un bras et son cabas dans l’autre. Cela se passe en France socia­liste, en 2013, à Vigneux, dans l’Essonne. Ce n’est que le début d’une longue série.  La France est en train de deve­nir la honte de l’Europe dans le trai­te­ment raciste et dis­cri­mi­na­toire qu’elle inflige à la mino­rité eth­ni­que la plus impor­tante d’Europe pour des rai­sons pure­ment électoralistes. _
Vigneux-sur-Seine, 11 mars 2013 : http://youtu.be/DdoS2Sd4v_8.

Tournée de l’Anarchist Black Cross Belarus en France

L’ABC Belarus sera en tournée du 18 au 25 mars.

Concert de soutien le 5 avril à Lille, soirée d’information le 8 avril à Lille.

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L’Anarchist Black Cross est une organisation qui milite pour la suppression des prisons. Les origines de l’ABC remontent à la Russie de 1905. Ce groupe s’apelait à l’origine l’Anarchist Red Cross, dans la Russie Tsariste, et avait pour but d’aporter de l’aide aux prisonniers politiques et à leurs familles, mais aussi de mettre en place des moyens de défense contre les raids politiques de l’armée Cosaque. Le nom de cette organisation fut changé en Anarchist Black Cross lors de la Guerre civile russe, pour éviter les confusions avec l’International Red Cross. Dans les années 1980, l’ABC se développe et de nouveaux groupes aparaissent en Amérique du Nord. De nombreux groupes autonomes existent encore aujourd’hui aux États-Unis, France, Biélorussie, etc, et continuent de s’occuper d’une large variété de problèmes relatifs à la prison.

Dans le cadre de l’infotour européen de l’Anarchist Black Cross-Belarus, un de ses membres sera présent pour expliquer les moyens utilisés par les activistes en Biélorussie pour lutter contre ce qui est présenté souvent comme «la dernière dictature d’Europe». Plus que jamais, il est vital que l’information circule, pour mettre fin aux règnes des tyrans. Débat et projections.

Une vidéo de présentation de l’ABC Belarus (sous-titrée en anglais) :

http://dotsub.com/user/mr.dotsubber

Mail FA, 15 mars 2013

[DAL 86] Brève : Famille M. jugée au TI ce matin

NdPN : la Croix-Rouge demande au tribunal l’expulsion d’une famille arménienne !… le DAL 86 était présent.

Brève : Famille M. jugée au TI ce matin

La plaidoirie à eu lieu vers 11h30. L’avocate a bien plaidé. Tout le monde, y compris le juge, semble bien embêté que la Croix Rouge expulse de leur logement des gens qu’elle est censée accompagner s’il sont expulsés de leur logement…

Un jugement en faveur de la Famille M. serait-il vraiment en défaveur de la Croix Rouge ? Car si cette dernière perd, la préfecture ne sera-t-elle pas forcée de lui donner des moyens soit de garder ces personnes dans leur logement soit de leur trouver une solution ? Le tribunal ira-t-il jusqu’à faire perdre la préfecture ? Résultat le 26 avril.

DAL 86, 15 mars 2013

Mise à jour 14 mars – deux articles ont paru dans la presse régionale :

Poitiers: la préfecture presse la Croix Rouge d’expulser une famille sous peine de sanctions financières

Le tribunal d’instance était saisi, ce matin, d’une demande inédite: la Croix Rouge demande l’expulsion d’une famille d’origine arménienne de son hébergement d’urgence. La préfecture considère que la famille a épuisé tous ses recours de demandeurs d’asile, elle devrait donc partir. Elle a écrit à la Croix Rouge pour lui demander d’engager une procédure en justice sous peine de se voir supprimer des crédits alloués à l’hébergement d’urgence. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 26 avril prochain.

Centre Presse, 15 mars 2013

Expulsables par la Croix-Rouge sur pression préfectorale

Pressée par la préfecture et pour ne pas perdre plus de crédits, la Croix-Rouge a engagé une procédure d’expulsion contre une famille arménienne.

Le courrier préfectoral adressé au directeur de la Croix-Rouge est sans appel.

« Je vous demande de bien vouloir sortir sans délai les personnes ci-dessus et je vous informe que je procéderai à une déduction des crédits qui vont sont alloués correspondants à toute période pendant laquelle ces personnes ont été hébergées de manière indue », écrivait en avril 2011 le secrétaire général de la préfecture de la Vienne. Les courriers s’achèvent par une série de règles de trois destinées à calculer le coût induit par les personnes restées trop longtemps.

Menace financière

En mai 2011, la préfecture compte une somme de 6.300 € pour sept familles. Des crédits aussitôt déduits de la subvention de 178.920 € allouée par les autorités au titre de l’hébergement d’urgence pour le premier trimestre 2011. En fait, dès que les familles étrangères hébergées en urgence par la Croix-Rouge voient s’épuiser toutes leurs voies de recours en demande d’asile le couperet tombe. La préfecture réclame l’expulsion du logement d’urgence. Et multiplie les courriers à l’organisme caritatif pour l’inviter à mettre à exécution l’injonction, en jouant de la menace de réduction des crédits. C’est dans ce contexte qu’un procès inédit se déroulait, hier matin, à la barre du tribunal d’instance de Poitiers. Pressée par la préfecture, la Croix-Rouge réclame en justice l’expulsion d’une famille arménienne avec deux enfants du logement d’urgence qu’elle occupe route de Gençay. « Je vous demande d’engager une procédure de référé », écrit la préfecture en janvier 2012 « afin que le tribunal puisse ordonner la sortie de ces personnes du logement […] Dans le cas contraire je me verrai dans l’obligation de procéder à une déduction des crédits qui vous ont été alloués. » En octobre dernier, les Arméniens sont assignés en justice. Après plusieurs renvois, l’avocate de l’institution a maintenu, hier, la demande d’expulsion de la famille qui avait signé en juillet 2010 un contrat d’hébergement temporaire. Les multiples refus de demande d’asile tombent en 2011 et 2012. Les recours sont épuisés. La famille est considérée comme occupant indûment le logement depuis mars 2011. Ce qui en pénaliserait d’autres dans le besoin, justifie la Croix-Rouge. Un argumentaire rejeté par Me Masson, défenseur de la famille expulsable. « Où est la logique d’expulser des personnes dans le besoin pour en accueillir d’autres. On leur dit : «  Vous sortez, vous vous débrouillez !  » Le contrat signé avec elles ne parle pas expressément du problème de la situation de demandeur d’asile. Juste de la régularisation des titres de séjour. Ce n’est pas anodin qu’une institution qui s’occupe de la souffrance humaine demande une expulsion ! » La justice a mis sa décision en délibéré au 26 avril prochain.

Emmanuel Coupaye, Nouvelle République, 16 mars 2013

[86] En lutte contre les suppressions de classes dans les écoles

La grogne monte dans les écoles

Hier, les parents d’élèves ont protesté contre les menaces de fermeture de classe qui planent sur leurs écoles. La carte scolaire devrait être officiellement dévoilée lundi prochain 18 mars.

Les parents d’élèves ont décidé de se faire entendre le jour même où des décisions devaient se prendre quant aux ouvertures ou non de classes lors d’une réunion du Comité technique spécial départemental à l’Inspection académique. A Adriers, Millac, Sillars et Valdivienne, les représentants de parents d’élèves ont réussi à obtenir un rendez-vous ce vendredi à l’inspection d’académie. Ils espèrent convaincre les autorités de faire machine arrière, avant la publication officielle de la carte scolaire 2013, prévue lundi prochain.

> A Couhé, une classe menacée. Une classe du regroupement scolaire des enfants des communes de Ceaux, Chatillon, Couhé et Vaux est menacée de fermeture. Cette école accueille depuis plusieurs années des enfants de moins de 3 ans, à la satisfaction de tous. Mais ces derniers ne sont pas pris en compte dans les effectifs, ce qui conduit à cette possible fermeture de poste. Depuis mercredi l’association de parents d’élèves ABC des Z’écoles fait signer une pétition. > A Saint-Saviol, l’école occupée pacifiquement. Hier matin, les parents d’élèves du RPI (Regroupement pédagogique intercommunal) de Saint-Saviol – Saint-Macoux – Linazay ont occupé pacifiquement l’école de Saint-Saviol, en présence des élus des trois communes. Bertrand Geoffret, maire de Saint-Saviol, s’exaspère : « chaque année il faut se battre pour maintenir nos écoles en milieu rural. Si une suppression de classe intervenait, les conséquences seraient désastreuses pour nos enfants. » De nombreuses actions  » coup-de-poing  » sont prévues dans les jours à venir. > A Adriers, les parents d’élèves ont bloqué l’accès de l’école François-Albert dès 8 h 30, à l’aide de bottes de paille, barbelés et même de chevaux… Ils étaient soutenus par les élus d’Adriers, mais aussi de Mouterre-sur-Blourde, dont le maire Evelyne Iribarren, et d’habitants d’autres communes voisines dont les enfants sont scolarisés à Adriers. Les enfants, l’équipe pédagogique et les agents de service ont été accueillis dans la salle des fêtes d’Adriers. L’école a été bloquée toute la journée et pourrait l’être à nouveau ce matin. Les manifestants ont aussi bloqué la circulation pendant une demi-heure, sur la route d’Adriers à Saint-Barbant (87). Le groupe s’est ensuite déplacé dans le centre-bourg où il a mis en place un barrage filtrant sur la D 729 avec distribution de tracts et pétition (une centaine de signatures). > A Sillars, l’occupation de l’école a été lancée vers 8 h 45, par une quinzaine de parents d’élèves opposés à la fermeture possible d’une des trois classes. Elle s’est poursuivie jusqu’à midi. La température extérieure étant très fraîche, les enfants sont restés jouer dans les salles de classes en début de matinée. Les parents sont d’autant plus déterminés que les effectifs remontent : 58 enfants cette année, 60 prévus en septembre prochain : « Tout ceci est incompréhensible et les locaux ne sont pas adaptés pour faire deux grandes classes » résume Samuel Gouin, membre de l’APE. La première adjointe Nadine Texier était présente, soulignant les efforts de la commune : « Cette école est indispensable pour le village, nous avons eu neuf naissances en 2011, 5 en 2012 et allons ouvrir un lotissement en septembre ! »

«  C’est la même chose chaque année  »

> A Millac, on craint la suppression d’une classe. Les parents des élèves de l’école communale restent mobilisés pour protester contre ce projet « qui revient chaque année et qui ne peut aboutir qu’à une désertification progressive de notre village » peste un parent très remonté (voir notre édition de mardi). > A Valvidienne, un rassemblement devant l’école. Une soixantaine de parents d’élèves accompagnés d’habitants et d’élus se sont rassemblés à 8 h 45 devant l’école publique de Saint-Martin-la-Rivière pour exprimer leur colère au sujet du projet de fermeture d’une classe de maternelle. Banderoles en mains, les protestataires ont pénétré dans l’établissement pour y interrompre les cours. La directrice, Patricia Caulat, a vainement tenté de les dissuader. Les manifestants sont restés sur les lieux une bonne partie de la matinée et comptaient organiser la même action ce vendredi, à 9 h, à l’école de Salles-en-Toulon, puis à 16 h à nouveau devant l’école de Saint-Martin-la-Rivière. > A Avanton, on s’inquiète pour la maternelle. Hier matin, les parents d’élèves ont manifesté devant l’école maternelle leur volonté d’obtenir l’ouverture d’une quatrième classe à la rentrée prochaine en déroulant une banderole en présence de trois élus de la municipalité. La commune connaît une hausse de sa population et plus de 30 permis de construire sont en cours pour 2013. Les estimations pour 2014 seulement en fonction des naissances sont déjà d’un minimum de 27 enfants par classe.

Nouvelle République, 15 mars 2013