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Pour un cortège anti capitaliste et anti autoritaire le 22 février

AÉROPORT = CAPITALISME
ARRÊT IMMÉDIAT !

UN TOURNANT DE LA LUTTE !

Représentative des luttes contre le capitalisme et ses conséquences pour l’Humanité et la planète, la mobilisation contre le projet d’aéroport entre dans une nouvelle phase.

Sur le terrain, avec l’occupation active de la ZAD et la mise en culture des terres saisies, avec ses 200 comités locaux à travers tout l’hexagone, elle n’a jamais été aussi forte et organisée.

Les oppositions au projet ont démontré, par des études complémentaires contradictoires et recours juridiques – qui ont retardé d’autant le projet – que l’État bafouait ses principes de légitimation (démocratie, défense de l’intérêt commun…) pour servir les bénéfices privés d’une multinationale et la construction d’une métropole du Grand Ouest fantasmée, nouveau sésame de la Croissance Économique.

Ainsi, le préfet de Loire-Atlantique a signé fin 2013 les autorisations de travaux du barreau routier et de destruction des espèces, sur la ZAD de Notre Dame des Landes, annonçant un futur passage en force. Ce qui ne serait pas nouveau pour imposer un grand projet industriel…

Lors de l’opération César en automne 2012, ce sont l’opposition déterminée sur le terrain et la solidarité qu’elle a suscitée, qui ont empêché le lancement du chantier. Aujourd’hui nous ne couperons pas à l’épreuve de force, même s’il est difficile de prévoir quand, où et comment… Si les prochaines élections municipales et européennes peuvent retarder l’offensive, celles-ci ne changeront rien puisque les deux partis susceptibles d’arriver aux « affaires », PS ou UMP, sont également pour le projet.

L’EMPLOI, UN FAIRE-VALOIR BIAISÉ

Tous les arguments des porteurs du projet ayant été démontés (Nantes-Atlantique saturé, bruits, rentabilité économique, coût réel d’une extension…), les pro-aéroport essaient aujourd’hui de vanter la création d’emplois et la relance de l’activité économique… par un financement majoritairement public de 600 millions d’euros largement sous-estimé et un Partenariat Privé Public en or pour Vinci (ce qui priverait par ailleurs de chantiers nombre de petites entreprises !).

De fait, la situation sociale se dégrade (fermetures d’entreprises, précarité croissante, diminution des services publics, des aides sociales et pensions…) avec en parallèle des aides fiscales croissantes pour le patronat : 50 milliards d’allègements de cotisations sociales et de crédits d’impôts, en échange de… promesses !

Les traités européens de libre échange avec le Canada et les USA vont déstabiliser encore plus de nombreux secteurs. Le projet de « ferme des mille vaches » d’Abbeville, stoppé par la mobilisation, incarne bien le modèle de l’agrobusiness, rentabilisé grâce au prix de l’électricité obtenue par méthanisation, sans égard pour les conséquences humaines et écologiques. Si ce modèle s’impose, il éliminera l’agriculture paysanne qui résiste encore. Cette logique du tout économique, alimentée par le gouvernement, est à l’opposé des valeurs d’entraide et d’autonomie alimentaire portées par la résistance au projet d’aéroport.

UNE AUTRE ORGANISATION COLLECTIVE POUR LE PARTAGE DE LA PRODUCTION

Ce chantage à l’emploi doit être dénoncé, en lui opposant un autre modèle de production, défini collectivement, prenant en compte les paramètres humains, écologiques et sociétaux.

Par exemple, l’initiative Sème ta ZAD rassemble depuis mars 2013 zadistes et agriculteurs pour expérimenter un autre fonctionnement collectif, en remettant en culture par différentes techniques des terrains expropriés.

Cette critique en actes du capitalisme vise aussi la logique de réorganisation urbaine à l’œuvre sur l’axe Nantes-Saint-Nazaire, future métropole qui justifie aux yeux des décideurs un aéroport international, un barreau routier et toutes les zones urbanisées qui suivront ! Là aussi, la compétition économique entre pôles urbains à l’échelle mondiale légitime une politique de concentration des moyens sur les métropoles, pour atteindre un seuil tel que leur poids démographique et leurs ressources garantissent un milieu économique propice à leur maintien dans la course internationale, par la rentabilité, la créativité et la mise en scène de leur attractivité. C’était le sens de l’opération Nantes Capitale Verte Européenne 2013.

NANTES, UNE MÉTROPOLE GENTRIFIÉE QUI EXCLUT

Cette concentration de richesses, de services, d’initiatives culturelles et d’infrastructures techniques réserve l’accès des centres de ces métropoles aux classes sociales aisées, simplement par les impôts locaux, le prix de l’immobilier et le mode de consommation proposé. La logique capitaliste à l’œuvre a ainsi chassé les classes modestes vers la périphérie et embourgeoisé le centre. Elle a regroupé les pouvoirs politiques locaux dans une présidence de communauté urbaine qui impose ses choix aux anciennes communes, intégrées et « digérées ». Le gouvernement Ayrault vient d’ailleurs d’officialiser cette tendance devenue stratégie prioritaire en désignant une quinzaine de métropoles régionales, auxquelles s’ajoutent les grandes intercommunalités, avec de nouvelles attributions. Cela ne signifie pas moins d’État mais réorganisation de cet appareil toujours plus au service du Capital, en temps réel.

Le transfert de l’aéroport à Notre Dame obéit à la logique de ce nouvel ordre local qui réorganise et polarise autoritairement l’espace, proche ou régional, pour qu’il devienne incontournable, central, rentable. L’aéroport et son barreau routier sont nécessaires à la métropolisation et en découlent. Certains opposants à l’aéroport siègent justement dans les institutions qui portent, financent et gèrent ce projet : cette contradiction constitue un point de clivage fondamental et indépassable entre eux et nous. Si l’on constate déjà une désertification des campagnes, une vie ralentie des bourgs et petites villes, condamnés aux résidences secondaires ou aux cités dortoirs, la métropole l’accentuera encore pour la majorité de la population, éparpillée et isolée, avec ses déplacements quotidiens obligés entre zones d’habitation et de travail, de commerce et de loisir. Cette sociabilité minimum induite par l’organisation de la métropole ne peut qu’encourager à la passivité et décourager les velléités de résistance. Le combat contre le projet d’aéroport soulève donc des problématiques bien plus vastes, concernant le mode capitaliste de la société à venir, l’aménagement de nos territoires et de nos vies par la force, en fonction des intérêts du Capital et de l’État. De plus, d’un point de vue de classe, en tant que travailleurs, chômeurs, précaires, nous n’avons aucunement besoin de cet aéroport et notre participation à la lutte exprime aussi une solidarité sociale avec les petits paysans locaux et les opposants précaires qui, ensemble, vivent travaillent construisent expérimentent et cultivent sur la ZAD.

POUR UN CORTÈGE ANTICAPITALISTE ET ANTI-AUTORITAIRE

Le 22 février, nous appelons à faire entendre cette expression de façon joyeuse et déterminée dans la manifestation anti-aéroport pour poser de façon explicite et visible tous ces enjeux, pour aller au fond de la critique de ce projet inutile et nuisible, et de son monde, avec en perspective l’émancipation sociale.

Après les échecs des luttes sociales ces dernières années, bloquer ce projet d’aéroport et gagner cette bataille de quarante ans (et nous gagnerons !) contribuerait à renverser la vapeur… en France mais aussi ailleurs car ce combat a pris une dimension internationale. Il s’agit de reconstruire un rapport de forces contre le capitalisme, pour favoriser les autres luttes et empêcher leur criminalisation, comme tente de le faire l’État italien qui assimile la résistance au projet de TAV Lyon-Turin à du terrorisme et qui utilise ainsi des procédures et lois d’exception, proches d’une situation de guerre.

Mener cette lutte, c’est aussi essayer de développer aujourd’hui d’autres rapports sociaux fondés ni sur la compétition et l’exploitation capitalistes, ni sur l’autoritarisme étatique, mais basés au contraire sur la solidarité, l’entraide, la lutte directe, l’autonomie et l’autogestion des mouvements sociaux.

RETROUVONS NOUS SAMEDI 22 FÉVRIER À PARTIR DE 12H, COURS DES 50 OTAGES PRÈS DE LA PRÉFECTURE, POUR AFFIRMER NOTRE REFUS DU CAPITALISME ET DE SON AÉROPORT !

Initiative soutenue par : des individus, Fédération anarchiste, Organisation Communiste Libertaire, groupe libertaire Lochu (Vannes), Alternative Libertaire, COPAIN Poitiers, Front libertaire Saint-Nazaire, (liste à compléter).

source : Indymedia Nantes, 5 février 2014

[DAL 86] Poitiers : Troisième violation de domicile au squat Gibautel

Troisième violation de domicile au squat Gibautel

Après une première violation de domicile conjointe police-propriétaire, lundi soir, VOIR,  après une seconde violation de domicile du propriétaire accompagné d’un huissier mardi matin, la police s’est introduite une nouvelle fois illégalement au domicile des squatteurs du Gibautel. Profitant de l’entrée dans le logement de l’un des occupants, ils l’ont suivi et ont pénétré sans autorisation dans le domicile pour auditionner sur place les habitants à propos d’une effraction avec dégradation qui aurait été constatée, sans rire, durant la première violation de domicile. Enquête illégale donc et ce à double titre puisque outre que la constatation ait été effectuée durant la première violation de domicile, elle n’a pas pu être faite en flagrant délit. Cette procédure policière qui ressemble de très près à une tentative d’intimidation ne sert-elle pas qu’à masquer le véritable scandale : ces violations de domicile répétées ? La police s’enferme inéluctablement dans une spirale infernale et illégale.

Comble de l’absurdité, un membre du Dal86 est d’ailleurs convoqué au commissariat demain jeudi 6 février à 10h30 au sujet de cette effraction avec dégradation. Aberrant retour en arrière : en juin 2012, la police avait entendu un membre du Dal86 au sujet d’une supposé effraction avec dégradation au squat de la rue Jean-Jaurès, convocation qui n’avait rien donné, comme c’était à prévoir. Nous pensons que cette provocation policière qui ressemble de très près à une tentative d’intimidation ne sert qu’à masquer le véritable scandale : l’état sinistré de l’accueil d’urgence sur Poitiers.

Ce qui est condamnable ce n’est pas de rentrer se mettre à l’abri dans des logements – qui d’ailleurs ici appartiennent à la Polyclinique de la Providence qui a comme vocation de soigner les gens et qui défend bec et ongles une propriété dont elle n’use absolument pas – mais qu’il y ait encore aujourd’hui de nombreuses personnes et familles qui sont à la rue. Non ce qui est condamnable c’est la politique dissuasive et criminelle de la préfecture aidée par les rouages essentiels de la machine à expulser – d’abord ses alliés objectifs : municipalité, conseil général, logiparc… ensuite ceux qui sont sous sa coupe : OFII, Croix Rouge, Audacia, Coalia… – politique dissuasive et criminelle qui méprise et maltraite les gens en souffrance et les condamne à la misère.

Les policiers en ont bien-sûr profité pour faire une autre enquête illégale et occulte sur la présence des squatters sur les lieux. Rappelons que, puisque nous sommes au-delà des 48 heures du flagrant délit, l’occupation des lieux ne concerne maintenant que le juge du tribunal d’instance. Ce dernier sera-t-il mécontent que des policiers, soutenus certainement on l’espère par un procureur, s’occupent de ce qui ne les regarde pas ? Affaire à suivre.

Les habitants dont les droits ont été bafoués vont évidemment porter plainte contre la première violation de domicile effectuée par la police et le propriétaire lundi soir. Il vont aussi certainement porter plainte contre la seconde violation de domicile du propriétaire accompagné d’un huissier mardi matin, et la troisième effectuée pas la police ce matin. Nous ne lâcherons rien !

Les habitants des squats appellent à la solidarité. Faites un don pour les aider. Les habitants des squats ont toujours besoin de nourriture, de vêtements, de couvertures, d’ustensiles de cuisine, de meubles… Les habitants des squats sont aussi à la recherche de lieux, genre garages, pour stocker leurs meubles.

Chèques à l’ordre du DAL86 a envoyer à DAL86, Maison de la Solidarité, 22 rue du pigeon blanc 86000 POITIERS en précisant au dos « Squat Poitiers ».

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 5 février 2014

[DAL 86] Nouveau squat à Poitiers

Nouveau squat à Poitiers

Depuis le 22 janvier 2014, plusieurs familles en état de nécessité ont élu domicile dans un ancien hôtel de 36 chambres, inoccupé depuis 2001, appartenant à la Polyclinique de la Providence.

Ce soir, la propriétaire, la directrice de la polyclinique, s’étant sans doute aperçue de l’occupation a appelée la police. Cette dernière est arrivée vers 18h, a frappé, l’un des occupants leur a ouvert et les policiers sont rentrés. Les occupants leur ont dit qu’ils étaient chez eux et leur ont demandé de sortir. Les policiers sont retournés jusqu’à la porte puis une longue attente a commencé. La police a effectué un contrôle général d’identité puis au bout d’un long moment, a demandé à visiter. Les occupants ont refusé, leur ont redit qu’ils étaient chez eux et leur ont demandé de sortir. Les policiers sont ressortis jusqu’à la porte, ont discuté entre eux encore un long moment puis sont revenus et, malgré les protestations des habitants, ont visité tout l’immeuble. Un membre du Dal86 présent sur les lieux les a averti que c’était une violation de domicile mais rien n’y a fait, les policiers accompagnés de la police scientifique, ont tout visité, pris des photos et des empreintes et traces. Puis, ils ont cantonné les deux familles présentes sur les lieux sur un espace du rez-de-chaussée en fermant les portes et en leur interdisant le reste de l’immeuble, et sont partis à 19h20.

Nouveau squat donc mais limité illégalement par la police. Affaire à suivre puisque les occupants vont porter plainte pour violation de domicile contre elle.

Concernant le fond de l’affaire, suite à l’expulsion du squat de l’Etape, M. Séguy, secrétaire général de la préfecture, à déclaré au journal de France 3 Poitou-Charentes du 23 novembre dernier : « La volonté affichée par l’ensemble des pouvoirs publics c’est qu’effectivement il n’y ait plus de squats dans le département de la Vienne. » VOIR  Mais malheureusement cela ne voulait pas dire qu’il n’y aura plus personne à la rue, car le secrétaire général a continué en disant : « Ce type d’habitat présente beaucoup de risques pour ceux qui les occupent. Des problèmes d’insalubrité, des problèmes d’insécurité. Et puis par ailleurs, il n’est pas évidemment normal d’occuper de manière illégale des lieux qu’ils soient d’ailleurs publics ou privés. »

Nous répondons : Les squats existent parce qu’il y des gens à la rue, un 115 saturé et indigne, l’impuissance voire la mauvaise volonté de la préfecture face à la prise en charge de familles et de personnes en état de nécessité et parce qu’il y a des immeubles vides avec tout le confort comme cet hôtel 2 étoiles désaffecté depuis 2001, avec l’électricité et tout le matériel pour dormir, qui remplacerai avantageusement le Centre d’accueil d’urgence du 115, rue de Montbernage !

Au fond, après l’expulsion des squats l’automne dernier, il est clair que tous ceux qui ont été pris en charge, ont été dans une situation bien meilleure que celle qu’ils avaient l’année dernière. Mais il faut constater que leur situation était bien pire que lorsqu’ils vivaient dans les squats. Et elle s’est aujourd’hui gravement détériorée puisque la préfecture reprend malignement d’une main ce qu’elle a donné de l’autre. Le harcèlement, les intimidations, les déportations loin de Poitiers, les droits fondamentaux bafoués… la politique de la préfecture n’a pas changé et est donc claire : mettre les gens dans des situations d’injonctions paradoxales afin de les pousser à partir d’eux mêmes de Poitiers et de dissuader de venir ici ceux qui pourraient avoir envie de le faire.

D’abord, toutes les familles et personnes qui le nécessitaient, n’ont pas été prises en charge effectivement par la préfecture comme cela est prescrit par la loi : le gîte et l’hygiène bien sûr mais aussi le couvert et un accompagnement social digne de ce nom.

Ensuite, les personnes hébergées en hôtel n’ont pas été rapidement orientées vers des logements. N’oublions pas que la préfecture et le conseil général ont signé le Plan départemental pour le logement des personnes défavorisées qui préconise comme principe de base « le logement d’abord ».VOIR

De plus, nous avons appris que le financement fort cher – certainement 20 à 30 000 € par mois – des hôtels va s’arrêter dans quelques semaines. Que vont devenir ces familles et ces personnes ?

Le harcèlement policier et administratif n’a pas cessé : les OQTF n’ont pas été annulées, les titres de séjour de 6 mois, ou mieux de un an, pour tous, n’ont pas été délivrés, les contrôles incessants et les convocations à répétition au commissariat continuent et les assignations au TGI n’ont pas été annulées.

Le « 115 » n’a absolument pas changé ses pratiques scandaleuses. VOIR L’accueil en hébergement d’urgence relève de plus en plus de l’arbitraire et du discrétionnaire. Les structures effectuent une sorte d’écrémage assez honteux pour écarter les personnes sans titre de séjour et autres indésirables. Les conditions d’hébergement sont lamentables. Depuis que la Croix-Rouge gère l’hébergement d’urgence du centre de Monbernage, on constate un retour vers des pratiques d’un autre âge : promiscuité insupportable, ni droit à l’intimité avec un espace personnel, ni droit à vivre en famille. Et dernière chose, alors que la préfecture reconnaît qu’il y a 25 personnes à la rue chaque soir, le nombre de place : 25 va rester constant. De qui se moque-t-on ?

La préfecture n’a pas respecté scrupuleusement les lois et accueilli dignement toutes les personnes dans le besoin, et donc par la force des choses un squat s’est ouvert sur Poitiers pour pallier à ses manquements.

Les habitants des squats appellent à la solidarité. Faites un don pour les aider. Les habitants des squats ont toujours besoin de nourriture, de vêtements, de couvertures, d’ustensiles de cuisine, de meubles… Les habitants des squats sont aussi à la recherche de lieux, genre garages, pour stocker leurs meubles.

Chèques à l’ordre du DAL86 a envoyer à DAL86, Maison de la Solidarité, 22 rue du pigeon blanc 86000 POITIERS en précisant au dos « Squat Poitiers ».

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56 Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 3 février 2014

[NDDL] Toutes et tous à Nantes le 22 février contre l’aéroport !

NDDL : Toutes et tous à Nantes le 22 février contre l’aéroport !

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 – Les Naturalistes en lutte – Des habitant-e-s de la ZAD pour se mobiliser le 22 février, à Nantes, contre les chantiers de l’aéroport.

L’Etat et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport. Une nouvelle vague d’expulsion pourrait survenir.

Nous ne les laisserons pas faire !  Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux… Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février à Nantes à 13h devant la préfecture pour leur montrer qu’il n’est pas question qu’ils touchent au bocage.

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations dont l’ACIPA, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 (collectif de Paysans) – Les Naturalistes en lutte – Des habitant-e-s de la ZAD

P.-S.

Plus d’infos : http://22fevrier2014.blogspot.fr/

Le collectif Notre Dame des Landes Ile de France : http://www.nddl-idf.org/

Vu sur Paris-Luttes, 16 janvier 2014

[Châtellerault] Nouveau parking du Super-U : harcèlement judiciaire contre les habitants de caravanes

Pourquoi cette subite pression judiciaire

La présence – sans autorisation – de caravanes (une dizaine en ce moment) sur le parking du Super U, quartier du Paradis, à Châtellerault, ne date pas d’hier et ne semblait pas poser problème. Du moins jusqu’à ces derniers mois. Il faut dire que depuis novembre dernier, le supermarché a fait peau neuve avec un nouveau parking redécoré, un magasin reconfiguré dans son rayonnage et l’ouverture récente d’un drive. Sans oublier la construction juste à côté du supermarché (et… des caravanes) d’une maison médicale qui doit ouvrir au printemps. Ces différentes nouveautés et équipements ne sont sans doute pas étrangers à cette soudaine pression judiciaire et multiplication des procédures d’expulsion (lire ci-dessus) à l’encontre des gens du voyage installés illégalement. Et la direction de Super U de résumer : « Ça donne une mauvaise image ».

Nouvelle République, 16 janvier 2014

Mise à jour 22/01/2014 (info NR) : Le juge des référés du tribunal de grande instance de Poitiers vient d’ordonner l’expulsion, avec le concours de la force publique, du parking du Super U.