Archives de catégorie : Répression

[Paris] Arrestation d’anarchistes commémorant la libération de Paris

Commémoration de la libération de Paris : arrestation d’anarchistes

Le 24 août 1944 Paris était libéré. Les premiers à entrer dans Paris sont des Espagnols. Ils étaient dans la 9e compagnie, la Nueve, du 3e bataillon, commandée par le capitaine Raymond Dronne et appartenant à la deuxième division blindée (2e DB) du général Leclerc. Parmi eux, de nombreux anarchistes.

Au sein de la Nueve, ces hommes avaient combattu en Afrique du nord, en France, en Normandie. Après avoir participé à la libération de Paris, ils avaient poursuivi la lutte en Alsace. Puis, ils avaient livré bataille en Allemagne, jusqu’à l’armistice. Ainsi, après avoir combattu en Espagne contre le franquisme, ils continuaient leur lutte contre le totalitarisme.

C’est pour commémorer cette réalité, peu connue, que nous voulions participer à la cérémonie prévue samedi 25 août à l’Hôtel de Ville de Paris, arborant des drapeaux rouges-noirs et noirs, couleurs des anarchistes de la Nueve. Alors même que, François Hollande déposait une plaque en l’honneur même de la Nueve.

Mais c’était sans compter sur le président qui nous envoya la police pour nous repousser et nous arrêter. Quinze militants de la Fédération Anarchiste ainsi qu’un militant d’Alternative Libertaire et deux passantes sont restés quatre heures aux commissariats du huitième et du neuvième arrondissement pour avoir voulu honorer la mémoire des valeureux combattants de la Nueve. Heureusement que nous vivons une présidence de gauche !

Le refus de la présence des couleurs des anarchistes, lors de cette cérémonie, témoigne d’une occultation d’une réalité historique, voire d’une falsification. Il est grand temps de reconnaître que, nombre d’anarchistes, ont joué un rôle dans la lutte contre le nazisme et ont contribué à la libération de notre pays.

Secrétariat aux relations extérieures de la Fédération anarchiste.

NdPN – voir aussi cet article : http://www.citizenside.com/fr/photos/politique/2012-08-25/66300/liberation-de-paris-des-militants-libertaires-et-anarchistes-interpelles-par-la-police.html#f=0/542999

La grève de la faim des détenus basques s’étend dans les prisons françaises

Quinze prisons françaises étaient touchées, mardi 14 août, par des grèves de la faim ou « refus de plateau » de détenus membres du groupe armé basque ETA, en solidarité avec un prisonnier en Espagne qui réclame sa libération conditionnelle pour raisons de santé, selon l’administration pénitentiaire.

Selon Gabi Mouesca, porte-parole d’Herrira – un mouvement né en février en Espagne et en France pour la libération des prisonniers politiques basques et le retour des réfugiés dans le cadre du processus de paix –, « quatre-vingt-onze prisonniers basques étaient mobilisés lundi dans vingt-trois prisons françaises ».

Le mouvement a commencé la semaine dernière dans des prisons d’Espagne et de France. Les détenus veulent montrer leur solidarité avec Iosu Uribetxeberria, condamné en 1998 à trente-deux ans de prison pour l’enlèvement d’un fonctionnaire pénitentiaire espagnol, qui avait été retenu en otage pendant cinq cent trente-deux jours. Iosu Uribetxeberria, qui est détenu en Espagne et souffre d’un cancer, a entamé une grève de la faim mercredi pour obtenir une libération conditionnelle « en raison de la gravité de son état », selon Herrira.

SITUATION DE FIN DE VIE

Le mouvement de détenus revendique désormais la remise en liberté de quatorze prisonniers incarcérés en Espagne dont le pronostic vital est engagé. « Nous ne demandons que l’application de la loi. Les textes pour gérer ce genre de situation de fin de vie existent en droit français, en droit espagnol et en droit européen. Ils prévoient la libération des prisonniers dont le processus vital est engagé et dont les conditions de détention sont incompatibles avec leur état de santé », ajoute M. Mouesca, un ancien membre d’Iparretarrak, emprisonné pendant dix-sept ans pour activités terroristes au Pays basque français, et président de 2004 à 2009 de l’Observatoire international des prisons (OIP).

Colette Capdevielle, député (PS) des Pyrénées-Atlantiques et membre de la commission des lois à l’Assemblée nationale, a indiqué qu’elle entendait « demander des explications aux autorités espagnoles sur la situation de ce détenu. (…) Il faut qu’il y ait une juste proportion entre la maladie et la détention à partir du moment où il n’y a pas de risque de trouble à l’ordre public », a ajouté cette avocate de profession.

Frédérique Espagnac, sénatrice (PS) des Pyrénées-Atlantiques, a quant à elle déclaré qu’en tant que participante aux discussions d’Aiete – conférence internationale d’octobre 2011 pour une résolution de paix au Pays basque –, elle demande « que soit prise en compte la situation de Iosu Uribetxebarria ».

LES AMNISTIES, CONDITIONS DU DÉSARMEMENT

Des rassemblements à l’appel d’Herrira se tiendront mercredi en milieu de journée à Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) et à Saint-Sébastien (Espagne), auxquels doivent participer des députés français et espagnols.

Euskadi Ta Askatasuna (ETA, « Pays basque et liberté » en basque) avait annoncé le 20 octobre 2011 qu’il mettait fin définitivement à la violence. Mais il fait de l’amnistie pour les prisonniers la condition d’un éventuel calendrier de désarmement, qu’il se refuse à envisager pour le moment. Les gouvernements espagnol et français, au contraire, réclament la dissolution sans conditions du groupe.

ETA est tenu pour responsable de la mort de huit cent vingt-neuf personnes, durant plus de quarante années de lutte armée pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre.

Presse carcérale (lemonde.fr), 14 août 2012

[Quand la ville mord…] Deux contrôleurs Vitalis agressés par un resquilleur

Deux contrôleurs de Vitalis ont été agressés, mercredi midi, par un trentenaire qui circulait sans titre de transport. Les choses ont dérapé au moment des opérations de contrôle qui se déroulaient vers 12 h 30 dans le secteur de L’Intendant Le Nain. L’un des contrôleurs a été mordu à l’épaule, l’autre frappé au visage. Il a reçu un coup sur la pommette. Dans un premier temps, le suspect était parvenu à prendre la fuite. Son signalement avait été diffusé et il était interpellé un peu plus tard par des patrouilleurs. L’homme était positif aux stupéfiants. Une petite quantité de shit et d’herbe, dont il est consommateur, a été retrouvée lors de la perquisition de son domicile. Il sera jugé le 9 novembre prochain pour les violences et l’usage de stupéfiants.

Presse patrouilleuse (La Nouvelle République), 20 juillet 2012

[Rennes] Réquisition Résidence du Parc à Pacé. Rassemblement de soutien.

Réquisition Résidence du Parc à Pacé : la délibération du tribunal attendue !

Rendez-vous le vendredi 20 juillet à 8h30 Cité Judiciaire à Rennes

Le Dal35 appelle à un rassemblement de soutien. 250 personnes (dont 70 enfants) sont concernées par cette décision !

Nous appelons toutes et tous à venir les soutenir et à réclamer avec nous :
– La création de places de CADA
– Suffisamment de place d’hébergement d’urgence
– L’accueil inconditionnel de toute personne sans abri
– La réquisition des logements vides.

Signer la pétition de soutien

source : Rennes info, 18 juillet 2012

Le fichage par l’EFS et l’Agence de biomédecine des personnes LGBT échappe-t-il à toutes règles ?

L’association En Tous Genres vient de saisir la CNIL concernant le fichage par l’EFS et l’Agence de la biomédecine des personnes LGBT.

Malgré les témoignages et protestations répétées de personnes concernées, la communication (renouvelée, diversifiée mais toujours inchangée sur ce point) de ces deux organismes les conduit visiblement à réaliser ce fichage de manière déloyale contrairement aux règles édictées par la loi dite de l’informatique et des libertés.

Nous invitons toutes personnes physiques ou morales qui seraient sensibles aux problèmes posés par ce fichage (réalisé par surprise et sans que les personnes ne puissent s’y opposer) à saisir également la CNIL en utilisant tout ou partie de la lettre ci-jointe.

Par ailleurs, nous rappelons que toute personne peut faire valoir auprès de ses deux organismes son droit d’accès en exigeant d’eux qu’ils vous fournissent les informations personnelles qu’ils détiennent sur vous. Vous trouverez ci-joint un modèle créé avec l’outil en ligne de la CNIL (http://www.cnil.fr/vos-libertes/les-courriers-pour-agir/).

Lire la suite de l’article sur le site de l’association