Archives de catégorie : Paf le faf !

[Poitiers] BI : Instruction toujours en cours

NdPN : pour info, voir la dépêche et l’article NR ci-dessous. Nous ne comptons évidemment pas sur les juges pour contrecarrer les actions des groupuscules fascisants, qui auraient plutôt tendance à se réjouir à chaque fois que les médias et le pouvoir mettent leurs gesticulations sur le devant de la scène de la décomposition sociale. Voir d’ailleurs à ce sujet la nouvelle tribune offerte par la NR au Front National… dont la tête de liste est sans surprise un ancien flic. Seule la construction d’une véritable force sociale en vue de renverser l’Etat, les classes et les genres, peut être capable de faire reculer les discours racistes, sexistes et LGBT-phobes qui ne font le jeu que des dominants.

86 –  Poitiers: la justice valide l’instruction sur la mosquée

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Poitiers a rejeté les demandes de nullités présentées par les avocats des quatre militants de Génération identitaire mis en examen après avoir envahi la mosquée de Poitiers en octobre 2012. Les avocats contestaient la légalité des garde à vue ainsi que les trois chefs de mise en examen retenus. L’instruction en cours peut donc suivre son cours. Elle pourrait déboucher sur de nouvelles mises en examen.

Nouvelle République, 13 novembre 2013

La justice valide la procédure sur la mosquée

Poitiers.  La procédure judiciaire lancée après l’envahissement de la mosquée  par les Identitaires a été validée par la justice. Les nullités ont été rejetées.

Pas de victoire sur tapis vert. Après un petit mois de réflexion, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Poitiers a validé la procédure judiciaire lancée contre les Identitaires qui avaient envahi le toit de la mosquée en octobre 2012. Un coup d’éclat médiatique suivi par la mise en examen de quatre des organisateurs supposés de l’opération.

De nouvelle mises en examens seraient dans les tuyaux. Mais leur concrétisation était en suspens dans l’attente de la décision de la chambre de l’instruction. Le monde judiciaire attendait de savoir si, oui ou non, les magistrats allaient valider la procédure. C’est chose faite. Le détail de l’argumentaire retenu ne sera connu qu’aujourd’hui. La décision devait être rendue mardi, mais la notification peut prendre plusieurs jours. Les avocats doivent récupérer aujourd’hui l’arrêt rendu et se pencher sur ses motivations. Les avocats des quatre militants de Génération identitaire mis en examen avaient défendu, le 15 octobre dernier, la nullité des gardes à vue, et celle des chefs de mise en examen. Le point le plus discuté concernait la manifestation non déclarée aux autorités. Le fait de pénétrer dans une propriété privée et de monter sur le toit d’un édifice privé était-il compatible avec la notion de manifestation sur la voie publique ? La cour devait aussi se pencher sur les slogans proférés pour dire s’ils étaient bien assimilables à une provocation à la haine raciale et religieuse. Le troisième point concernait les tapis de prière : les transporter du rez-de-chaussée au toit en les piétinant sous la pluie relevait-t-il du vol et de la dégradation ?

Emmanuel Coupaye, Nouvelle République, 14 novembre 2013

[Poitiers] 16 novembre : Rassemblement pour la contraception & l’avortement libres & gratuit.e.s !

Rassemblement pour la contraception & l’avortement libres & gratuit.e.s !

affiche16nov

Voici une quarantaine d’années, le mouvement de libération des femmes s’est battu pour obtenir le droit à disposer librement de son corps, notamment en maîtrisant sa fécondité. Sous la pression de la rue, et malgré l’opposition d’une bonne partie de la classe politique et du corps médical, la contraception a ainsi été libéralisée et remboursée par la Sécurité sociale en 1974 ; et, l’année suivante, la loi Veil a dépénalisé l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Mais depuis les conditions d’accès à l’avortement sont devenues de plus en plus difficiles, tant par le manque de centres d’IVG que par leur qualité et par les délais pratiqués.

  Le rapport rendu par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, le 7 novembre dernier, sur l’accès à l’IVG met en évidence le parcours de la combattante par lequel les femmes doivent passer pour un avortement. Dans le Poitou-Charentes, un tiers seulement des établissements pratiquant l’IVG prennent en charge cette intervention sur une patiente entre la dixième et la douzième semaine de grossesse. Pourtant, selon le code de la santé publique, « les établissements publics […] qui disposent de lits ou de places autorisés en gynécologie-obstétrique ou en chirurgie ne peuvent refuser de pratiquer des interruptions volontaires de grossesse ».

Divers obstacles jalonnent le parcours de soins, causant parfois des situations dramatiques. Les chiffres (sous-estimés) montrent que, dans notre région, 86 IVG n’ont pas été prises en charge en 2012, obligeant les femmes concernées à s’orienter vers une autre région ou à renoncer à l’IVG. Comme le souligne le rapport du Haut Conseil, la loi n’est pas pleinement appliquée « compte tenu du refus de certains médecins et établissements de santé de pratiquer certaines IVG ». Des professionnel.le.s de santé n’hésitent en effet pas à remettre en cause la décision des femmes, à les culpabiliser, voire à refuser délibérément de les prendre en charge. Oubliant toute éthique, piétinant la santé, c’est-à-dire le bien-être et le respect de ces personnes.

  Face à la toute-puissance du corps médical, les gouvernements successifs ont laissé faire, et c’est ainsi que la situation s’est très rapidement détériorée. Même le Haut Conseil « s’étonne vivement que ce dysfonctionnement qui contrevient aux obligations légales fasse l’objet d’une tolérance » de la part des pouvoirs publics. À la vérité, le refus de pratiquer l’IVG est sans doute bien moins dû à la « liberté de conscience » derrière laquelle se retranchent nombre de chirurgiens, et les pouvoirs publics avec eux, qu’au faible intérêt financier représenté par une telle intervention. En avril 2013, son tarif a certes été revalorisé de 50 %, comme le demandaient depuis des années des associations de défense de l’avortement pour inciter les établissements de santé à le pratiquer – mais il est peu certain que cela suffise à inverser le cours des choses, « l’affaire » n’étant sûrement pas assez juteuse.

  De plus, dans le même temps, les centres de Planning familial luttent pour leur survie face à la suppression chronique des subventions de l’État, alors qu’il s’agirait d’assurer une meilleure information sur la sexualité des femmes et des hommes dès le plus jeune âge. Et, comme le soulignait déjà le MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et la contraception) dans les années 70, le seul moyen de faire disparaître les fortes inégalités existant entre les femmes sur la question de l’avortement consiste à pouvoir recourir à cet acte sans qu’il dépende de leurs revenus et de leur couverture sociale. Or, si les frais de soins, de surveillance et d’hospitalisation liés à une IVG sont enfin, depuis avril dernier, intégralement pris en charge par l’assurance maladie (ils ne l’étaient jusque-là qu’à 70 ou 80 % pour les assurées majeures), les femmes non couvertes par la Sécurité sociale ne peuvent en bénéficier… et de toute façon, en l’état actuel du dispositif de santé et face à l’incurie du secteur public, le recours aux cliniques privées ici comme ailleurs reste conditionné au règlement de dépassements d’honoraires et autres frais qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses.

  La retombée du mouvement des femmes a de plus permis aux catholiques intégristes de reprendre du poil de la bête à travers des mouvements anti-IVG menés essentiellement par des hommes.

  Ainsi, l’association SOS tout-petits qui, en 1986, « consciente du caractère sacré de la vie humaine de la conception à la mort naturelle », s’est donnée « pour but de la sauvegarder par la prière ». Il s’agit pour ces intégristes de « protéger la vie » par tous les moyens : prières anti-IVG devant les cliniques, actes d’intimidation et de culpabilisation envers les patientes du Planning familial, affiches de fœtus ensanglantés ou commandos anti-IVG dans des blocs opératoires. Depuis la loi de 1993 sur le délit d’entrave à l’IVG, ils ont dû revoir leurs méthodes à la baisse. En 2012, une patiente du Planning familial a par exemple reçu d’eux… une paire de chaussons en tricot avec une médaille représentant la Vierge Marie. Mais le ridicule de tels « cadeaux » ne saurait faire oublier la violence de ces mouvements, sur lesquels plane évidemment l’ombre du FN – qui considère le Planning familial comme une incitation à l’IVG et préconise le déremboursement de cet acte…

  Nous revendiquons le droit des femmes à choisir si elles veulent un enfant, et quand. Le droit d’être accompagnées dignement et gratuitement dans toutes leurs décisions, avec des moyens en réponse à leurs besoins, quels que soient leur âge et leur condition.

  Samedi 16 novembre 2013, nous nous rassemblerons à 11 heures devant l’église Notre-Dame, à Poitiers, pour réaffirmer notre volonté de choisir et de disposer librement de nos corps et de nos vies.

  Puis, à 14 heures, nous accueillerons comme il se doit les intégristes de SOS tout-petits et leurs sympathisant.e.s, toujours devant l’église Notre-Dame. Rejoignez-nous !

  Un groupe d’autodéfense antisexiste

  P.-S. : Nous profitons de l’occasion pour lancer un appel à témoignages auprès de toutes les femmes qui se sont fait avorter à Poitiers. Écrivez-nous à faispasgenre [arrobase] riseup [point] net

Vu sur Demosphere Poitiers, 13 novembre 2013

[Poitiers] Manifestation pour l’arrêt des expulsions, et la réquisition des logements vides

Le petit manuel Valls (Chapitre Roms) illustré à Poitiers :

La préfecture joue la répression plutôt que l’insertion

Évacuation policière, régularisations en trompe l’œil, expulsions programmées, Voilà la réponse de la préfecture aux roms du squat des Glières !

Durant les 4 mois de délai accordés par la justice, aucune proposition de relogement, aucun accompagnement social, mais un pseudo « diagnostic social » (entretiens parfois bâclés en 1h) effectué par un organisme n’ayant pas compétence et aux conclusions inconnues..

Mais en 24h, une évacuation policière, une famille élargie de 25 personnes (dont 13 enfants) transportée dans un gymnase, puis dispersée (Chambres d’hôtel temporaires et appartement), 4 récépissés qui ne garantissent que 3 mois de séjour, 6 Obligations de Quitter le Territoire Français dans les 30jours!

Voilà comment la préfecture entend l’application de la circulaire interministérielle d’août 2012 ! Celle-ci demande aux préfets avant toute évacuation « l’établissement d’un diagnostic et la recherche de solutions d’accompagnement dans les différents domaines concourant à l’insertion des personnes (scolarisation, santé, logement/mise à l’abri). »

DNSI dénonce l’hypocrisie du discours de la préfecture

dont les initiatives viennent en fait contrecarrer toutes les démarches d’insertion entreprises par les familles accompagnées par les militants des associations.

Les OQTF visent les hommes, le plus susceptibles de travailler. La scolarisation des enfants est remise en cause, ainsi que le suivi médical notamment des jeunes enfants et des femmes enceintes. Deux domaines favorisant l’insertion et dans lesquels les associations avaient fortement investi en réponse aux demandes des familles. Enfin, face aux insuffisances notoires de l’accueil d’urgence l’ouverture de squats devient la seule réponse possible pour certains.

DNSI exige :

  • L’annulation des Obligations de Quitter le Territoire Français et l’attribution de titres de séjour apportant une stabilité préalable indispensable à toute insertion
  • L’annulation des expulsions programmées des squats de l’Étape et de Croutelle et la réquisition de ces locaux, propriétés de la ville de Poitiers et de l’État, avec des aménagements suffisants pour un habitat à moyen terme.
  • La recherche d’un hébergement permettant un regroupement familial des anciens des Glières
  • La mise en place d’une médiation accompagnant les familles vers le droit commun en matière de santé, travail, logement, éducation.

Manifestons nombreux
Mercredi 6 novembre 17h30, avec banderoles,
devant le Palais de justice de Poitiers

Arrêt des expulsions, réquisition des logements vides !
Régularisation de tous les sans-papiers !

Signataires DNSI : Groupe local La CIMADE Poitiers, Collectif contre les expulsions et pour le droit de vivre en France, DAL86, Divano, Réseau Éducation Sans Frontières 86, Romeurope Poitiers, Solidaires 86, Europe Écologie-Les Verts, Les Alternatifs, Gauche Anticapitaliste, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche.

source : Démosphère Poitiers

Banderole raciste sur la mosquée de Poitiers…

Ce matin du 11 octobre 2013, près d’un an après l’occupation de la mosquée de Poitiers par les fachos de Génération identitaire, une banderole raciste a été retrouvée ce matin par des gens qui se rendaient à la mosquée. Elle portait l’inscription « Islam dehors », message puant évoquant implicitement un « dedans » qu’il faudrait défendre contre une menace de l’Islam, soit le gros délire habituel de nationalistes bas du front, rappelant étrangement le « 732 » des crétins identitaires il y a un an.

Voilà des mois que les fachos essaient d’apparaître sur Poitiers, et pas qu’avec des visuels minables (rapidement recouverts), mais aussi en participant aux « veillées » homophobes. Loin de leur mettre des bâtons dans les roues, les autorités stigmatisent sans arrêt les migrant-e-s, et répriment les antifascistes. Dernier événement en date, la répression policière du contre-rassemblement qui s’opposait aux « veilleurs », un collectif homophobe où ont été aperçus les membres de Génération identitaire Poitiers, applaudissant les flics qui embarquaient les camarades antifascistes.

Ces petits fachos en herbe ne font pour l’instant pas le poids, car ils savent bien que la rue n’est pas à eux. A nous de rester vigilant-e-s et solidaires, et de bien leur faire comprendre, à eux et aux politiciens qui rivalisent de propos immondes pour grappiller des voix aux élections, que leur racisme ne passera pas.

Fachos hors de nos vies.

Pavillon Noir, 11 octobre 2013

Répression politique face au palais de justice

NdPN : mardi dernier, les « veilleurs » ont remis ça pour cracher leur sexisme et leur homophobie sur la place publique. Mais un bon nombre de Poitevin-e-s ont une fois de plus réagi à ce rassemblement, par un contre-rassemblement.

Comme d’hab, grosse pression des flics… sur les contre-manifestant-e-s antisexistes et antifascistes. Après les avoir encadré-e-s et filmé-e-s, puis commencé à contrôler, les flics ont jeté une copine violemment par terre. Hématome. Un copain arrêté a été traité de « petit con » à plusieurs reprises par des flics, histoire d’entretenir les bonnes traditions déontologiques. Il y a eu neuf arrestations en tout de camarades antifascistes, emmené-e-s au poste sans ménagement pour « rassemblement illégal »… et ce, sous les applaudissements des « veilleurs » réacs, organisateurs dudit rassemblement homophobe, qui n’ont quant à eux évidemment pas été inquiétés par les forces de l’ordre patriarcal. D’autres camarades sont resté-e-s sur place pour s’opposer à ces réacs.

Une fois de plus, on constate tout le mépris des flics pour leur propre « loi » qu’il sont sensés appliquer : l’arrêt de la CEDH (Faber contre Hongrie) autorise clairement les contre-rassemblements, et les flics le savent très bien. Pour autant, cette répression montre qu’une fois de plus ils ont choisi leur camp en se torchant avec leur propre loi. Voilà déjà des mois que les flics discutent tranquillement avec les organisateur-ice-s de ces veillées homophobes et réacs, discutant avec eux de l’organisation de leurs rassemblements. Ce soir, les flics ont joué les gros bras du service d’ordre des réacs homophobes et sexistes, parmi lesquels se trouvaient les fascistes du Bloc identitaire, présents chez les veilleurs ce soir-là.

A noter que cette fois-ci, les bleus n’ont pas arrêté que des camarades anarchistes / anti-autoritaires, mais ont aussi embarqué des membres du NPA et des JC. Un saut notable de degré dans la répression politique… Tou-te-s les camarades sont ressorti-e-s, sans poursuite. Encore heureux, vu que rien n’autorisait légalement les flics à cette répression. Reste la colère et le dégoût, mais aussi la détermination, intacte.

La lutte continue, pour ne pas laisser la moindre expression homophobe sans réaction politique. Fachos hors de nos villes hors de nos vies !

PS : un article de la NR aujourd’hui :

Confrontation politique face au palais de justice

Les veillées des opposants au mariage gay ont repris. Des contre-manifestants ont été conduits au commissariat pour un contrôle d’identité. Explications.

Le face-à-face reprend. Frontal et insidieux. Confrontation verbale et guerre sourde à coups de stickers vite collés, vite décollés.

Mardi dernier, les opposants au mariage pour tous sont ressortis du bois. « Oui, c’était la première veillée de la rentrée, confie une participante. Et il y en aura d’autres. » Pourquoi ce choix ?

Des Identitaires repérés

L’organisateur n’a pas donné suite à notre tentative de contact pour expliquer cette reprise des veillées plusieurs mois après le vote de la loi. Ils ont décidé de continuer le combat, de se rassembler sur les marches du palais de justice de Poitiers. Une veillée de chants et de prières pour défendre leurs convictions. Ces convictions, d’autres les combattent. Et ils marquent aussi leur présence. Pied à pied. « Il n’y a pas réellement d’organisation. C’est le bouche à oreille qui fonctionne », confie un participant à la soirée de mardi soir. Une soirée qui leur a laissé un goût amer. Elle s’est achevée au poste de police après un contrôle d’identité et des questions pour déterminer qui pilotait ces contre-manifestations. « Nous sommes un groupe de différentes tendances. Il y a de tout, il y avait des personnes des Jeunesses communistes, des anars, des gens du NPA. Moi, je suis professeur d’histoire, indique Pierre Lhomme. Je suis resté, pour voir. Ce qui me choque, c’est cette manifestation sur les marches du palais de justice, symboliquement c’est fort. Je n’ai pas compris pourquoi les Veilleurs pouvaient rester, et pourquoi l’autre groupe était encerclé par la police et pourquoi ils ont été contrôlés. C’était bon enfant. Nous étions là pour marquer notre présence, montrer que nous ne sommes pas d’accord avec leurs idées. » Les anti-Veilleurs disent avoir repéré des Identitaires parmi les participants à la veillée de mardi. Ce groupe à l’origine de l’occupation de la mosquée de Poitiers voilà un an (1) possède quelques relais locaux. Un groupe Facebook, Génération identitaire Poitou s’est formé. Il annonçait sa participation à la veillée. « Des jeunes en ont reconnu quatre ou cinq parmi les veilleurs, ce sont des étudiants qui tractent à la fac », assure un militant présent à la contre-manifestation. Ils apposent quelques stickers en ville. Vite repérés et déchirés comme celui collé sur un poteau face à la cathédrale. Les deux groupes se connaissent de vue et se marquent à la culotte. Les Veilleurs aussi sont sous surveillance. « La prochaine fois, assure un militant, il faudra qu’on occupe la place avant eux. »

(1) Les quatre mis en examen de Poitiers dans ce dossier contestent en justice leur contrôle judiciaire et les chefs de mise en examen retenus contre eux. Un dossier qui arrive devant la chambre de l’instruction.

Emmanuel Coupaye, Nouvelle République, 7 octobre 2013