Archives de catégorie : La rue grogne

[Poitiers] Des chauffeurs scolaires en grève jeudi

Des chauffeurs scolaires en grève jeudi

Une quarantaine de chauffeurs scolaires spécialisés, salariés de la société Vortex (dont une vingtaine de la Vienne et des Deux-Sèvres) seront en grève le jeudi 24 mai. Cette société les emploie pour conduire à l’école des enfants handicapés (voir notre édition du samedi 19 mai). Plusieurs d’entre eux manifesteront dès 9 h 30 devant la préfecture et le conseil général, à Poitiers. Ces chauffeurs reprochent à la direction de leur entreprise (basée en région parisienne) de ne pas leur donner les moyens d’assurer normalement leur travail. Ils refusent d’abord « d’avoir à avancer les frais de carburant » et n’en peuvent plus « des retards de salaires qui peuvent atteindre le 15 du mois ». Ils ont d’autres reproches à l’encontre de leur employeur, mais envisagent de porter ceux-là devant la justice prud’homale dans les semaines qui viennent.

Les élus «  vigilants  »

Dans un communiqué, le vice-président du conseil général chargé des transports et de l’éducation, Henri Colin, assure qu’il suit de très près la situation de ces chauffeurs, que le délégué syndical, puis le directeur de l’entreprise ont été reçus par le directeur du service des transports : « Le conseil général tient à rappeler sa vigilance très forte sur la qualité de l’organisation des transports scolaires, afin de répondre au mieux aux attentes des parents et des enfants, tout en faisant en sorte que les droits des salariés des entreprises auxquelles ont été confiés des marchés de transport, soient strictement respectés. » Le PD-G de Vortex, Éric Heudicourt, conteste l’argument des frais de carburants avancés par les salariés. « C’est faux, ils ont une avance de 150 à 200 € en début de mois et ensuite peuvent être remboursés sur justificatifs », assure-t-il. Il reconnaît, en revanche, que les salaires sont versés le 10 du mois, « une pratique actée il y a quelques années », et concède « qu’il y a pu avoir quelques décalages à l’occasion de la remise à plat de notre agence d’Angers, dont ils dépendent ».

Dialogue social ?

Le patron dit aussi regretter de n’avoir pu dialoguer avec les salariés en question « que j’avais invités à une réunion le 11 mai ». Il faut dire, aussi, qu’il a assigné le délégué syndical devant le tribunal d’instance ce même jeudi pour contester sa nomination. Pour dialoguer, il faut être deux.

Nouvelle République, Philippe Bonnet, 23 mai 2012

[Poitiers] Préavis de grève des conducteurs scolaires d’enfants handicapés

Les conducteurs scolaires  » n’en peuvent plus « 

Alain Gautier a pris la tête de la révolte des conducteurs de la société Vortex qui emmènent au quotidien de jeunes handicapés à l’école.

Les hasards de vie ont fait d’un ingénieur commercial d’une grande entreprise pharmaceutique, un leader syndical à la tête d’une révolte de travailleurs précaires conduisant au quotidien de jeunes handicapés dans leur école spécialisée.

C’est l’histoire d’une rencontre avec un nouveau métier, de nouveaux collègues, un nouveau patron et de nouveaux petits « clients » si attachants. Le Poitevin Alain Gauthier a choisi de prendre un congé parental à la naissance de son troisième enfant. A l’échéance de trois années légales, il a repris une activité professionnelle il y a quatre ans. Un petit boulot dévolu aux gens de peu avec un maigre salaire (de 2.500 à 5.000 euros net annuel). Conducteur scolaire d’enfants des Clis (Classes pour l’insertion scolaire), il transporte au quotidien des mômes en difficulté scolaire souffrant d’autisme, dyslexie, troubles du comportement ou autre hyperactivité. L’ancien cadre supérieur s’est retrouvé plongé dans un nouvel univers impitoyable. « J’étais chouchouté, pourri gâté dans mon ancien métier. Aujourd’hui dans le transport, je découvre un truc effarant bien au-delà de ce que je pouvais imaginer. Mes collègues sont des gens vulnérables. Ce sont souvent des retraités ou des personnes assujettis au RSA. Le patron profite de leur désarroi, de leur misère, pour les tenir et les exploiter. Nous n’en pouvons plus. Nous étions tous isolés, j’ai voulu regrouper nos forces. Je me suis plongé dans la convention collective et j’ai découvert des choses incroyables. »

L’entreprise liée au conseil général jusqu’en juillet

L’entreprise Vortex est un des leaders du secteur en France. Basé à Lisses dans l’Essonne, ce transporteur spécialisé a remporté 20 des 80 marchés du conseil général qui lui a confié ce segment de service public jusqu’à la mi-juillet. « Un nouvel appel d’offres est déjà lancé », précise le service transport du Département. Le conflit social qui couvait est devenu ouvert. Le P-DG de Vortex Éric Heudicourt a été reçu à Poitiers la semaine dernière par le directeur des transports Jean-Luc Leberre. « Nous lui avons demandé de veiller à respecter ses engagements vis-à-vis des collectivités et de ses employés. » Connaissant une ascension fulgurante ces dernières années (la barre des 50 M€ de chiffres d’affaires pourrait être franchie lors de cet exercice), Vortex n’en est pas à ses premiers remous sociaux. Le dernier numéro du journal spécialisé à usage professionnel « Bus & car » consacrait un reportage au conflit qui a gagné l’agence de Marseille. Un mouvement qui ressemble bigrement à celui touche le Poitou aujourd’hui. Interviewé par nos confrères sur ses méthodes de management, Éric Heudicourt eut cette réponse ferme : « Nous ne sommes pas […] des esclavagistes du XXIe. C’est totalement faux. Mais nous ne ferons pas n’importe quoi pour acheter la paix sociale. »

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Préavis de grève

Devenu délégué national CFDT de Vortex, Alain Gauthier, qui a été lui aussi reçu la semaine dernière au conseil général, a « monté le son » histoire de faire entendre la voix de ses collègues de l’ex antenne d’Angers aujourd’hui mise en sommeil. « Notre collectif regroupe 40 chauffeurs de 7 départements. Le noyau dur est dans les Deux-Sèvres et la Vienne où 20 collègues nous ont rejoints. » Un préavis de grève pour le jeudi 24 mai a été envoyé mardi au PD-G de Vortex. Parmi les revendications, la fin de l’avance par les salariés des frais de carburants et la régularisation immédiates des avances dues ou encore le versement du salaire le 4 du mois. « Si les conducteurs mettent leur menace de grève à exécution, leur employeur est tenu d’assurer le service public de transport », indique le conseil général. Le collectif des conducteurs scolaires se réunit cet après-midi à Poitiers, à ce sujet.

Nouvelle République, Loïc Lejay, 19 mai 2012

[Poitiers] Détournements de pub par les Déboulonneurs 86

Hier mercredi à Poitiers, les Déboulonneurs 86 proposaient une promenade antipub, à laquelle nous avons participé. Il s’agissait d’aller de rendre visite aux hideuses sucettes publicitaires qui jalonnent le centre-ville, pour discuter ensemble des détournements possibles, puis de scotcher sur ces totems de la marchandise des papiers annotés de formes diverses, peints ou écrits au marqueur.

Une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel, entamant une déambulation sympathique, en compagnie d’une participante revêtue pour l’occasion d’une jolie robe en prospectus publicitaires.

Sous bonne escorte d’une demi-douzaine de flics notant scrupuleusement les phrases écrites, le cortège s’est arrêté un moment, en soutien à des personnes que les flics dégageaient du porche de Notre-Dame pour « chien non tenu en laisse », prétexte habituel pour harceler les sans-logis et mal-logé-e-s de Poitiers.

Onze sucettes publicitaires ont finalement été détournées. Des gens se sont arrêtés pour prendre le temps de regarder ces oeuvres éphémères, et lire le tract des Déboulonneurs qui était scotché à chaque fois dans un coin (lire ci-après).

Un papier est aussi paru aujourd’hui dans la presse locale (voir ci-après).

Pavillon Noir

Mise à jour – Photos

Certains détournements étant mal visibles sous ce format miniature, cliquer sur les photos pour les voir au format original.

Tract des Déboulonneur-euse-s 86

STOP LA PUB !

La publicité nous pollue

à plusieurs niveaux. Elle dévore d’énormes quantités de papier, dont la récupération et le traitement sont essentiellement facturés aux contribuables. Elle est aussi très énergivore : un seul panneau publicitaire tournant équivaut à la consommation annuelle d’un foyer de quatre personnes !

La publicité nous harcèle

pour nous faire rentrer dans le moule étouffant et uniformisant de la consommation, de l’ostentation et de la réussite. Dès le plus jeune âge, nul ne peut tenter de s’en extraire sans se sentir culpabilisé et marginalisé. L’un des exemples le plus frappant est l’image donnée des femmes, tenues d’être jeunes, minces, maquillées et richement parées. Comme aux Cordeliers, avec ce logo de «la Poitevine» rousse, consommatrice de l’enfance à l’âge adulte, pour «l’anniversaire» de laquelle des étudiantes distribuaient des tracts, revêtues de perruques rousses pour coller au «modèle».

La publicité inonde insidieusement

nos lieux de vie, avec sa propagande héritée des régimes totalitaires, alors que l’espace public nous appartient de droit. La décision démocratique sur les emplacements voués à la publicité nous échappe complètement.

La publicité n’est ni une culture

, ni une expression libre : monopolisée par les diffuseurs et les riches, elle ne tolère aucun dialogue, elle répond par la répression à quiconque émet une critique contre le système qu’elle sous-tend. Les condamnations lourdes et répétées de militant-e-s antipub, obtenues à Poitiers par Decaux, démontrent bien que la publicité est une monopolisation violente de la (pseudo) liberté d’expression Elle n’est qu’une  colonisation des esprits.

La publicité n’est pas que le spectacle

du capitalisme, elle en est la condition essentielle. La concurrence et la recherche du profit maximal supposent l’alignement de la demande sur une offre définie par un productivisme effréné, qui n’a plus aucun sens social. Cette société de fausse «abondance» implique qu’une minorité se gave, tandis que l’immense majorité tente de poursuivre un miroir aux alouettes, et qu’un milliard de personnes crèvent de faim et tentent de survivre au beau milieu de ses déchets.

Sur Poitiers, la municipalité collabore

à l’envahissement publicitaire, et prend fait et cause pour Decaux dans les procès qu’il intente aux militant-e-s antipub. Les panneaux d’affichage libre sont absents du centre-ville alors que les «sucettes» publicitaires et les panneaux lumineux y prolifèrent. «Coeur d’agglo» est typique d’un projet social où la population est considérée comme du bétail à tondre.

La désobéissance civile

, comme pour la lutte des faucheurs contre les OGM ou des salariés contre les licenciements, est un moyen de nous défendre et de défendre l’intérêt général. Par des actions antipub assumées et publiques, nous revendiquons avant tout le droit pour tou-te-s de se ressaisir de l’espace public, de lui redonner un sens plus solidaire et plus humain.

Collectif des Déboulonneurs 86

Pour que la pub ne fasse plus partie du paysage

Les antipub sont de retour à Poitiers. Le collectif “ les déboulonneur-euse-s ” ont pris pacifiquement pour cible les sucettes publicitaires du centre-ville.

Ça n’est pas sans humour que les « Déboulonneur-euse-s » Poitiers ont frappé, ici rue du Marché Notre-Dame.

Trois mois après avoir relancé leur mouvement, les « Déboulonneur euse-s » de Poitiers sont passés « à l’attaque », hier en fin d’après-midi avec pour seules armes du ruban adhésif, plusieurs mètres de papier, des ciseaux et quelques feutres ! Une petite vingtaine de « Déboulonneurs » a pris pour cible les sucettes publicitaires et les abris de bus de l’hyper centre de Poitiers. Et ce sont précisément les slogans qu’ils ont détournés et enrichis de bulles. A ne pas confondre avec l’action des antinucléaires (les « éteigneurs » de sucettes), le 17 mars dernier, cette déambulation – suivie par une demi-douzaine de policiers – a conduit le petit groupe, rue du Marché, place Notre-Dame avec la volonté d’inciter les Poitevins « à se réapproprier l’espace public, colonisé et confisqué par la publicité ». Ils n’ont forcé aucun des supports publicitaires et ne les ont pas badigeonnés de peinture. Leur action se voulait « poélitique », sympathique pour dénoncer la publicité qui, expliquent-ils dans un tract, « pollue », « harcèle », « qui n’est ni une culture, ni une expression libre ». « Notre objectif, explique Sylvain, est de susciter un débat citoyen, de faire prendre conscience aux habitants que l’espace public leur appartient. Nous voulons que les gens sachent que la somme que rapporte cette publicité à la Ville est dérisoire. Nous souhaitons provoquer le débat et à terme interpeller les élus municipaux pour un Poitiers sans pub. Avec un euro supplémentaire par contribuable, on se passerait de publicité à Poitiers ! » L’invitation lancée à ce qu’ils ont eux-mêmes appelé « promenade antipub » n’a guère trouvé d’échos auprès de Poitevins pressés de regagner leur domicile et d’entamer, pour un certain nombre d’entre eux, un long week-end comme ces trois étudiantes rencontrées, rue de l’Université que l’action n’a pas convaincues. « Les pubs, à force d’en voir, on ne les voit plus tout simplement. Elles font partie du paysage, c’est tout. »

Nouvelle République, Sylvaine Hausseguy, 17 mai 2012

[Poitiers] « En tous genres » contre l’homophobie

NdPN : Alors que les agressions homophobes progressent, un article sort aujourd’hui dans la presse locale, à l’occasion de la Journée Internationale contre l’homophobie et la transphobie. Action sympathique prévue ce soir à 18H sur la place de l’hôtel de ville par l’association « en tous genres ».

La communauté gay sort du placard à Poitiers

L’association “ En tous genres ” met le débat de l’égalité des droits pour les homosexuels sur la place publique aujourd’hui. Elle souhaite interpeller.

La communauté gay sort du placard à Poitiers

La société évolue mais les discriminations persistent. Dans un café de la rue Victor-Hugo, à Poitiers, le président de l’association « En tous genres » n’a pas à chercher les exemples bien loin : « Rien qu’ici, regardez autour de nous. Il y a la préfecture d’un côté où les homosexuels étrangers persécutés dans leur pays ne peuvent pas bénéficier du droit d’asile. Il y a la mairie où les homosexuels n’ont pas le droit de se marier. Il y a le lycée où des gamins se font traiter de sales pédés à longueur de journée. Et il y a une banque où les couples de salariés homos n’ont pas les mêmes droits que les hétéros ! »

David Allizard s’arrête là mais la liste des revendications de l’association de visibilité et de lutte contre les discriminations fondées sur le genre, le sexe et l’orientation sexuelle est longue. Elle inclut aussi la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et la gestation pour autrui pour les couples d’hommes. « Les homosexuels ne sont pas stériles », insiste leur représentant. Les choses bougent tout de même ; dans la Vienne comme ailleurs. « L’homosexualité est peut-être mieux acceptée mais le coming out reste compliqué pour de nombreux jeunes ; le taux de suicide est plus élevé que chez les hétéros et beaucoup de personnes sont victimes de persécutions. » C’est pour recueillir leurs appels de détresse que l’association a mis en place une messagerie téléphonique. « Ça peut aller loin », ajoute David Allizard. « En 2006, un homme a été frappé dans un fast food de Poitiers sur la base de son homosexualité supposée. Il y a aussi des gens qui sont agressés sur les lieux de drague et qui n’osent pas déposer plainte parce qu’il n’est pas facile de se présenter au commissariat… »

«  Se donner la main  »

L’association qui fait régulièrement des interventions dans les collèges et les lycées mesure la difficulté de vivre librement son homosexualité en milieu rural : « C’est encore moins facile dans une petite ville que dans une grande ville où on peut avoir un certain anonymat », explique un adhérent. « Et puis à Poitiers, on peut trouver des soutiens et se référer à des images. On se sent moins seul. » La discrète capitale régionale n’abrite pourtant pas une communauté homosexuelle particulièrement visible. Il y a bien deux bars gay friendly (le Josette Bar et le Sixties), une boîte de nuit qui sert de repaire (le George-Sand) et un lieu de rencontre (autour du Moulin de Chasseigne) mais peu de couples homosexuels qui se tiennent par la main dans la rue. David Allizard est rêveur : « Le jour où on pourra se donner la main dans les lieux publics sans que cela n’interpelle personne, alors on aura gagné ! »

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Un mariage militant aujourd’hui à Poitiers

A l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, aujourd’hui, l’association « En tous genres » organisera un mariage militant entre deux jeunes femmes, à 18 h, devant l’hôtel de ville de Poitiers. Camille et Coralie sont toutes les deux hétérosexuelles mais elles s’engagent pour l’égalité des droits. Leur union sera célébrée par Quéquette, sœur de la perpétuelle indulgence, et Patrick Coronas, conseiller municipal communiste. « Nous voulons rappeler ses engagements de campagne au nouveau président de la République sur le mariage homosexuel et l’adoption », explique le président du mouvement. « La devise républicaine n’est pas appliquée. Si on ne respecte pas l’égalité, il ne peut y avoir ni liberté, ni fraternité. »

Nouvelle République, Baptiste Bize, 17 mai 2012

Nouvelle version de la brochure « S’organiser contre l’expulsion – Que faire en cas d’arrestation ? »

S’organiser contre l’expulsion – Que faire en cas d’arrestation ?

La brochure « Sans-Papiers : s’organiser contre l’Expulsion. Que faire en cas d’Arrestation ? » a été révisée pour la dernière fois en septembre 2009. Depuis, les lois ont profondément changé et elle était devenue inutilisable. La présente version, terminée en février 2012, tient compte de ces modifications. Elle s’appuie autant que possible sur l’expérience pratique de l’application des nouvelles lois (surtout dans la région parisienne). Cependant cette expérience est encore limitée. D’ailleurs, l’interprétation des nouveaux textes fait débat et de futures modifications sont probables. Nous nous efforcerons de mettre à jour cette brochure au besoin. Cette brochure a pour but de trouver des moyens pour s’opposer concrètement aux expulsions et ne sert donc pas pour constituer un dossier de régularisation. D’autre part, ce sera à chacun de l’adapter à sa situation. Par ailleurs, selon les juges, des décisions différentes peuvent être prises dans des situations identiques. La justice de classe est aussi une loterie. Pendant que les lois défilent, la chasse aux sans-papiers s’intensifie, comme la répression tous azimuts, d’autant plus qu’en ce temps de crise les boucs émissaires sont de plus en plus nécessaires. Aussi faudra-t-il envisager de nouveaux moyens de lutte et se les communiquer. Si vous avez des commentaires et surtout des expériences à nous transmettre, vous pouvez écrire à : anticra@laposte.net

Pour ceux qui sont en région parisienne, vous pouvez rencontrer des personnes travaillant sur la brochure lors de la permanence «Sans papiers: s’organiser contre l’expulsion»: tous les 1er samedi du mois, de14h à 18h, au local « Le Rémouleur »,106 rue Victor Hugo 93170 Bagnolet (métro Robespierre ou métro Gallieni).

Appel aux dons pour la diffusion de  cette brochure – janvier 2012

Cette brochure décrit la procédure à laquelle sont confrontées les personnes sans-papiers lorsqu’elles sont arrêtées par la police et donne des conseils juridiques et pratiques pour s’en sortir au mieux. Elle s’adresse autant aux personnes sans papiers qu’à leur entourage et à toutes celles et ceux qui luttent contre la machine à expulser. La nouvelle loi sur l’immigration de juillet 2011 a modifié les procédures d’expulsion, ce qui nécessitait de réécrire entièrement cette brochure. Ce travail est bientôt fini. Nous avons besoin d’argent pour payer l’impression de la nouvelle version ainsi que pour sa traduction en anglais, arabe et chinois.

Si vous souhaitez participer à diffuser la brochure, aider à la traduire ou simplement prendre contact avec nous, vous pouvez nous écrire à : anticra@laposte.net

Si vous souhaitez envoyer de l’argent, vous pouvez envoyer vos chèques à l’ordre de : Martin Zerner, à l’adresse : La Brochure « sans papiers » au Rémouleur 106, rue Victor Hugo 93170 Bagnolet

>>> télécharger la Brochure en français, 72p, page à page

Site http://sanspapiers.internetdown.org/