Pavillon Noir se la coule douce

Nous consacrons quotidiennement un bon moment pour tenir à jour ce site, et votre soutien fait chaud au cœur. Ces prochaines semaines, les membres du groupe Pavillon Noir vont souffler un peu, et tâcher de s’accorder un peu de repos en prenant le large. Nous allons donc sensiblement ralentir le rythme des articles, pour mieux repartir d’attaque d’ici septembre. En cas de nouvelles importantes, n’hésitez pas à nous écrire : nous publierons dès que possible.

fa86 [gare aux bases] riseup [lève le point] net

De grosses bises à tou-te-s les ami-e-s… et à très bientôt, pour de nouvelles aventures !

bonnes vacances

Groupe Pavillon Noir (FA 86), 1er juillet 2013

[DAL 86] Lamentable : la préfecture expulse Radu

Lamentable : la préfecture expulse Radu

Nouveau mensonge du secrétaire général de la préfecture de la Vienne M. Séguy qui avait déclaré au journal du 13 mai 19h de France 3 Poitou-Charentes qu’il « n’expulsera pas les roms par avion dans leur pays ». Après Florin, qui habite au squat des Glières avec ses deux enfants de 4 et 8 ans et leur mère qui avait été arrêté mardi 11 juin à la gare de Poitiers et expulsé vendredi 14 juin par avion en Roumanie, hier Radu, un autre père de famille du squat des Glières, a été arrêté par la police et envoyé en centre de rétention à Paris d’où il sera expulsé vers la Roumanie. Il laisse à Poitiers sa femme et ses deux enfants de 4 et 5 ans.

La logique de la préfecture est scandaleuse. D’un côté, – ce qui est une belle avancée -, suite à l’ordonnance d’expulsion du squat des Glières prononcée le 7 juin, le préfet de la Vienne a écrit à la famille le 14 juin (jour de l’expulsion de Florin vers la Roumanie !) qu’il mandate la Croix Rouge “afin qu’une évaluation sociale de la situation de la famille soit effectuée“. Le 21 juin, la Croix Rouge a envoyé une lettre recommandée à la famille concernant la « prise en compte de sa demande de relogement » pour l’inviter à prendre contact avec le SIAO et d’avoir « la possibilité de rencontrer une assistante sociale afin d’évaluer ses besoins et ses droits ». Mais d’un autre côté, elle expulse des pères de famille, les deux seuls hommes du squat. L’expulsion de Radu est d’ailleurs, un sale coup porté à la famille du squat des Glières. Car il est le seul à avoir le permis de conduire et à pouvoir trouver à manger en particulier en faisant les poubelles. Elle arrive à un moment de fragilité où la mère de famille se fait opérer et est hospitalisée. Sa fille qui parle le mieux le français reste auprès d’elle à l’hôpital et ne faisant plus la manche, c’est toute la stabilité économique de cette famille qui est mise à mal.

Halte à cette tentative de déstabilisation du squat des Glières

Halte aux expulsions

Nous appelons donc au soutien et à la solidarité. Merci de leur apporter de la nourriture. Merci de leur faire un don même minime. Merci de venir les voir pour les assurer de votre soutien.

Vu sur DAL 86, 30 juin 2013

Les origines de la gay pride

Hier, des dizaines de milliers de manifestant-e-s défilaient pour la « marche des fiertés », anciennement appelée gay-pride. Elle a réuni comme chaque année des lesbiennes, gays, bis et trans qui ont montré que les manifs homophobes ne les avaient pas renvoyé-e-s au placard. Et de nombreuses personnes soutenant leurs revendications antipatriarcales. Les manifestant-e-s ont appelé à poursuivre la lutte contre les discriminations au quotidien et les violences homophobes, pour la PMA, pour la reconnaissance de la filiation dès la naissance, pour la reconnaissance des droits des trans, pour la facilitation du changement d’identité sexuelle et de genre. Pour ne plus raser les murs ! Une bande d’homophobes « hommen », déployant une banderole pathétique du haut d’un balcon, se sont faits huer et railler par la foule.

Occasion de rappeler les origines de cette marche annuelle : dans la nuit du 28 juin 1969, dans le quartier de Greenwich village à Stonewall Inn (New-York), des homosexuel-le-s, des bis et des trans répondent à un énième raid homophobe de la police, en résistant violemment aux flics. Malgré les arrestations et les tabassages, les LGBT tiennent le quartier, repoussant les assauts de la police anti-émeutes. Cet événement sera suivi de plusieurs jours d’émeutes, permettant aux LGBT d’unir leurs revendications et de s’organiser radicalement ; avec des endroits pour se rencontrer, des journaux et une militance liant les revendications LGBT à une lutte globale contre le patriarcat, le capitalisme et l’Etat. De ce mouvement essaimeront de nombreux autres (on peut citer le FHAR en France). Un an après, des manifs commémoratives de cette affirmation des fiertés avaient lieu aux Etats-Unis. La « gay-pride » était née.

Pavillon Noir, 30 juin 2013

[NDDL] verts de dégoût

Jean-François Tallio, adjoint écologiste à Saint-Herblain et candidat aux législatives 2013 dans la même circonscription où avait réélu un certain Jean-Marc Ayrault, a déclaré que les Verts pourraient revoir leur position si les expertises complémentaires concluaient à la faisabilité de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes… A quand les gaz de schiste, les autoroutes et le nucléaire durables ? Faudrait veiller à ne pas être « obtus », tout de même. Rien d’étonnant hélas, pour un aspirant à un mandat électoral durable.

Tallio in ouest-rance

Pavillon Noir, 30 juin 2013

NDDL Paris : la justice de classe a frappé

Procès Pinault : le verdict est tombé

Le verdict est tombé. Lundi 24 juin à 14 heures, le TGI de Versailles a rendu sa décision dans l’affaire du pique-nique chez Pinault contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Le tribunal, pour la plus grande joie de la procureur (Naïma Rudloff, syndiquée Force Ouvrière) et de la modeste famille Pinault (actionnaire de Vinci et 3e fortune de France), nous a condamnéEs pour violation de domicile et menaces de mort : à 2 mois de prison avec sursis, à 1€ d’amende au bénéfice de la partie civile, à 5600€ d’amende pour les refus de prélèvements ADN, auxquels s’ajoutent 1260€ de frais de justice. En outre, le tribunal a entériné le vol organisé de nos objets personnels (téléphones portables, ordinateurs portables, caméra, clés 3G…) en ordonnant la confiscation des scellés. De plus, il a rejeté les demandes de non-inscription au casier B2 de nos copinEs fonctionnaires. Nous vous informerons des suites de la procédure.

Le collectif NDDL IDF condamne cette décision emblématique d’une justice de classe et appelle à la poursuite de la mobilisation contre le projet d’aéroport à l’heure où les forages reprennent sur la ZAD et que des menaces de travaux se font entendre. Cet été, un rendez-vous est prévu autour du week-end des 3-4 août sur la ZAD.

Pinault pollueur, voleur, expropriation !

Vinci dégage ! On laissera pas [béton] !

 Pour participer à la caisse de soutien : envoyez vos chèques à l’ordre de «Les Ami-e-s de Clark Kent» en spécifiant bien au dos du chèque «Soutien à la lutte contre l’aéroport de NDDL» à l’adresse suivante : 9, rue François-Debergue · 93100 Montreuil.

Le Collectif francilien de soutien à Notre-Dame-des-Landes

http://nddl-idf.org/

collectifnddlparisidf at riseup.net

Contact presse : presse.nddl-paris at riseup.net

Vu sur le site du collectif NDDL Ile de France, 27 juin 2013