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[Montmorillon] Militarisation de la ville pour cause de crue fictive

NdPN : bidasses partout, crue nulle part ? Exercice de déploiement, rodage de la chaîne de commandement et de communication entre autorités civiles et militaires, état-major tactique de réservistes, répression des « pillages » (sur fond de discours odieux sur l’armée comme meilleur moyen de défendre sa propriété contre ses voisins de pallier)… cette année, le prétexte est un exercice d’aide aux civils en cas de crue de la Gartempe [sic !]. L’année dernière, c’était plutôt la lutte, entre autres cibles, contre le « terrorisme », le « sabotage » et les « manifestations ». L’armée teste manifestement ses capacités à quadriller le territoire en cas de trouble, et à habituer la population à sa présence, dès le plus jeune âge, en n’hésitant pas à faire cavaler les mômes. A rapprocher d’autres exercices militaires dans le Montmorillonnais, au même moment et sous d’autres prétextes. Nous condamnons ce déploiement routinier de forces étatiques, dont la mission de fond est, ne l’oublions jamais, le contrôle armé des territoires !

La ville se prépare à affronter une crue

L’exercice lancé hier simule les effets dévastateurs mais plausibles d’une tempête et d’une crue. Des élèves de Saint-Martial ont joué le jeu de l’évacuation.

Dans la bonne humeur et avec une certaine excitation, une classe du collège Saint-Martial a participé hier matin à l’un des premiers épisodes de l’exercice « TN Montmorillon 2014 », organisé par la préfecture, l’armée et la mairie, jusqu’à ce soir. C’est curieusement le premier du genre, dans une ville pourtant habituée aux crues.

 En réalité, 450 habitants seraient évacués

L’établissement scolaire se trouve dans la zone inondable du centre-ville. Dans la matinée, les acteurs de l’exercice ont ainsi procédé à l’évacuation virtuelle d’environ 450 habitants touchés par une crue atteignant 3,70 m. La manœuvre concernait surtout la chaîne de commandement. […]

« Cet exercice nous permet de tester et sortir de l’abstraction le plan communal de sauvegarde et détecter les points à améliorer, comme les communications entre la commune, l’armée et la préfecture. » [NdPN : propos d’Yves Bouloux, maire de Montmorillon]

armée

Le grand test des réservistes

La 9e Brigade d’infanterie de Marine teste pendant ces deux jours la capacité de ses réservistes à animer un état-major tactique en lien avec les secours civils. Il est installé au centre technique municipal, zone de la Barre. Cette unité en phase de rodage a reçu hier matin la visite du général de division Mathey. […]

Sébastien Kerouanton, Nouvelle République, 14 mai 2014

Hier soir des patrouilles en ville contre les pillages

Des soldats sillonnaient (réellement) les rues du centre-ville hier soir, illustrant les renforts réclamés par la préfecture pour aider les gendarmes à empêcher les pillages dans les rues (virtuellement) évacuées. Une première reconnaissance a été menée en fin d’après-midi par la gendarmerie et des officiers du 2e Régiment d’infanterie de Marine.
Le phénomène de pillage accompagne souvent les évacuations précipitées liées aux inondations. Il est désormais pris en compte systématiquement par les autorités. Il est d’autant plus préjudiciable qu’il peut mettre en danger des habitants résolus à rester chez eux malgré la montée des eaux, pour protéger leurs biens.

Nouvelle République, 14 mai 2014

[86] Recrudescence d’agressions homophobes

NdPN : ce ne sont pas les déclarations d’intention politiciennes qui feront reculer la haine : organisons-nous contre la violence homophobe, lesbophobe, biphobe et transphobe. Rendez-vous à la marche des fiertés ce samedi !

 » Être jeune et homosexuel reste un combat difficile « 

Christophe Malvault, vice-président de « En tous genres », constate une recrudescence d’agressions homophobes à Poitiers depuis le mariage pour tous.

Alors que débute “ La semaine des visibilités ”, les agressions homophobes persistent. Notamment chez les adolescents où les séquelles sont graves.

La lutte contre l’homophobie n’est pas encore gagnée. Les mots de Christophe Malvault, vice-président de l’association poitevine « En tous genres », sont durs mais réalistes. « Certaines personnes pensent malheureusement que les homosexuels sont faits pour êtres des victimes », ajoute-t-il.

 Un jeune gay a sept fois plus de risques de se suicider

Dans la Vienne, un département rural, il n’est pas évident pour un jeune de vivre son homosexualité, notamment quand la puberté débute. Une étude récente démontre qu’un adolescent homosexuel a sept fois plus de risques de se suicider qu’un hétérosexuel.
« Depuis les événements du mariage pour tous, nous avons remarqué plus d’agressions verbales et physiques envers les jeunes homosexuels », explique Jocelyne Tranchant, présidente de Contact à Poitiers.

Au collège, les discriminations sont plus nombreuses

Et paradoxalement, les dénonciations de ce type d’agressions sont plus nombreuses. « Ce n’est plus tabou, notamment dans les lycées où les jeunes sont plus enclins à défendre leurs camarades », raconte Christophe Malvault.
Là où les associations rencontrent le plus de difficultés, ce sont dans les collèges. Plus les victimes sont jeunes et plus elles sont fragiles. « Les enseignants n’en parlent pas car ils ont peur que les parents leur tombent dessus », souligne le vice-président de « En tous genres ».
A l’âge de 12-13 ans, l’identité se forge et le plus dur des rejets reste celui des parents. Des psychologues sont pourtant présents dans les établissements scolaires mais les jeunes poussent rarement la porte de leur bureau. « Au collège, les élèves sont beaucoup plus sévères face à un comportement différent. Ils vont s’attaquer à un garçon qui s’habille de manière plus efféminée sans qu’il soit gay pour autant », précise Christophe Malvault.

Les filles harcelées les garçons agressés

Un autre phénomène est la différence des agressions selon s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon : « Quand c’est un garçon, les agresseurs vont en venir aux mains peut-être plus facilement. Les filles, quant à elles, sont harcelées en permanence. »
Malheureusement, dans la plupart des cas, les jeunes victimes changent d’établissement pour retomber dans l’anonymat et restent marquées à vie.

 www.entousgenres.org www.assocontact.org

à savoir

La législation

L’homophobie est une circonstance aggravante de certaines infractions et alourdit la peine encourue, selon l’article 132-77 du code pénal.
De plus, l’homophobie peut être réprimée en tant qu’infraction spécifique. La provocation à la haine ou à la violence ou aux discriminations fondées sur l’orientation sexuelle est passible d’un an d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende.

  www.legifrance.gouv.fr

la phrase

« Si l’on peut sauver une vie, c’est déjà une belle avancée. »

Ce sont les mots du recteur de l’académie Jacques Moret, à propos de la lutte contre l’homophobie. Juste avant son arrivée, trois jeunes se sont suicidés, victimes parce qu’ils étaient homosexuels. Depuis sa nomination en 2012, Jacques Moret a fait de la lutte contre les discriminations, une priorité. De multiples dispositifs ont été mis en place, notamment la création d’un poste de chargée de mission contre l’homophobie, une première en France.

Aurore Ymonnet, Nouvelle République, 12 mai 2014
Mise à jour :
Dans un communiqué de presse daté de ce jeudi, l’Association d’aide de défense homosexuelle pour l’égalité des orientations sexuelles (Adheos), implantée à Saintes (Charente-Maritime), note une « une hausse en 2013 d’actes homophobes en Poitou-Charentes de plus de 114 % ». Selon Adheos, « l’éducation est devenue une priorité pour la lutte contre l’homophobie. Il y a urgence, comme le constate le rectorat de Poitiers, à travers trois suicides de jeunes scolarisés directement liés à l’homophobie subie ».
Dépêche Nouvelle République, 15 mai 2014

[Châtellerault] De la « martélothérapie »

NdPN : les propos de l’adjoint municipal d’Abelin (maire de Châtellerault) sur la « sécurité » valent leur pesant de caca chouette. Nous avons souligné les termes les plus éloquents de l’ancien bidasse, qui semble prendre très à cœur son rôle de gestionnaire de la répression.

Philippe Mis :  » Je ne ferai pas de câlinothérapie « 

La mission de Philippe Mis, déjà adjoint lors du premier mandat de Jean-Pierre Abelin, a été recentrée sur la sécurité. Interview.

Ancien chef d’état-major de l’École de gendarmerie, Philippe Mis, 64 ans, est de nouveau adjoint de Jean-Pierre Abelin mais avec une mission recentrée sur la sécurité. Interview.

Vous avez hésité à vous représenter en mars. Pourquoi ?

« Ma première expérience était une belle expérience mais, vu mon âge, je pensais que ça pouvait s’arrêter là. »

Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?

« Jean-Pierre Abelin m’a convaincu. J’ai accepté avec beaucoup de plaisir parce que c’est très excitant. Et puis c’est dans ma nature. Il faut que ça bouge. »

Votre mission, qui comprenait auparavant aussi l’action immobilière et l’urbanisme, a été recentrée sur la sécurité. Pourquoi ?

« Dans la répartition des nouvelles délégations, Madame Lavrard a lâché la culture. Elle avait le patrimoine, il me semble que c’était un package relativement correct de faire urbanisme-patrimoine. Ça faisait le package complet. La deuxième approche, c’est que la sécurité était mon cœur de métier et, qu’à l’heure actuelle, ça fait partie des préoccupations de nos concitoyens. »

Quelle est votre feuille de route ?

« C’est d’essayer de remettre un petit peu en route ce qui avait été largement travaillé au premier mandat par Véronique Abelin sur le Contrat local de sécurité pour la prévention de la délinquance, sur la stratégie… »

«  A l’heure actuelle, il y a une certaine dérive  »

Plus personnellement, quel est votre objectif ?

« Avec tous les acteurs sociaux, je souhaiterais que nous puissions essayer de cadrer au mieux ce qui se passe. A l’heure actuelle, il y a une certaine dérive. On souhaite que les gens soient remis dans le droit chemin. Je traiterai tout ce que j’ai à traiter avec pragmatisme, sans angélisme. Je ne ferai pas de câlinothérapie. De temps en temps, il fait [NdPN : sic] faire de la martélothérapie. Quelquefois, les gens comprennent mieux. »

Vous allez augmenter le nombre de policiers municipaux ?

« Ils sont six. Je pense qu’entre 8 et 10, on serait dans un volume intéressant. »

Avant les élections, Jean-Pierre Abelin envisageait d’installer des caméras de vidéoprotection sur une quinzaine de sites. Le projet en est où ?

« A l’heure actuelle, nous sommes encore en phase de pré-étude sur les emplacements. Tout n’est pas encore finalisé. »

Une fois qu’elles seront installées, vous en ferez quel usage ?

« Pour le moment, on ne parle pas de centre de recueil. On n’en est pas là. On récupérera, on regardera ce qui s’est passé et on prendra ce qui est intéressant. On n’aura pas le direct. »

Propos recueillis par Alain Grimperelle
Nouvelle République, 12 mai 2014

[DAL 86] Annulation de l’OQTF et régularisation de Marina !

Annulation de l’OQTF et régularisation de Marina !

Mercredi 7 mai à midi une soixantaine de personnes soutenaient Marina devant le groupe scolaire Tony-Lainé, aux Trois-Cités. Parents d’élèves, enseignants, militants associatifs et d’habitants du quartier sont venus manifester toute leur solidarité à l’égard de cette jeune veuve, mère de deux enfants de 9 et 11 ans d’origine arménienne, contre qui la préfecture et ses sbires s’acharne. VOIR et VOIR

Arrivée en France voilà 3 ans, le 26 avril 2011, Marina a déposé de suite une demande d’asile. La Croix Rouge ayant refusé de leur donner une place au CHUS, elle a vécu elle et ses deux enfants de 6 et 8 ans à l’époque, un long mois à la rue. Ils ont ensuite obtenu un logement CADA à l’Entraide Sociale Poitevine, Audacia aujourd’hui. Sa demande d’Asile a été définitivement rejetée le 27 décembre 2013. Elle a eu une première OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) le 28 janvier 2013 et Audacia lui a demandé de quitter son logement à la même date, sans lui proposer une autre solution, c’est-à-dire a tenté de la mettre, elle et ses deux enfants, à la rue en plein hiver. Un comité de soutien s’est constitué aux 3 Cités autour des parents et des enseignants de Tony Lainé et du Centre Socio-culturel, d’associations et des habitants du quartier.

Sur les conseils du Dal86, et malgré les pressions, les menaces, les intimidations et les chantages des travailleurs « sociaux » d’Audacia, par exemple : « si vous ne partez pas et puisque vous avez une OQTF, la police viendra vous expulser et vous renverra dans votre pays ! », Marina a refusé de quitter son logement CADA et a réussi à y rester presqu’un an.

Rappelons quand même que devant l’augmentation du nombre de demandeurs d’asile déboutés qui refusaient de quitter leur logement CADA, les travailleurs « sociaux » menaçant de perdre leur sang-froid, de commettre des expulsions musclées et de changer les barillets des portes, la préfète Elisabeth Borne herself a été contrainte cet été de se déplacer chez Audacia pour leur préciser que c’était illégal !

Mais les maltraitances, les pressions, les menaces, les intimidations et les chantages des travailleurs « sociaux » d’Audacia ont eu raison de la résistance de Marina et l’on contrainte à la fin à quitter son logement et, pour ne pas se retrouver à la rue en plain hiver, à accepter une chambre d’hôtel en janvier dernier, la mettant, elle qui était déjà en état de fragilité, dans une situation de grande précarité. En effet, comment arriver à nourrir ses enfants et à se nourrir, en particulier à cuisiner lorsqu’on est dans une chambre d’hôtel ? Vous nous direz : « il n’y a pas beaucoup de choses à cuisiner ! » et vous aurez raison. Les Restos du cœur sont fermés et, à part la maigre distribution alimentaire – quand il y en a – et ce seulement tous les 15 jours du Secours Catholique, les familles et personnes en situation irrégulière ne peuvent compter que sur la solidarité et sur les poubelles…

Tout ceci n’est pas étonnant puisque la politique de la préfecture, aidée par certaines associations « sociales », est de durcir leurs conditions de vie jusqu’à les pourrir afin que les migrants quittent Poitiers d’eux-mêmes. Qu’importe le prix de la chambre d’hôtel, 79 € par nuit soit de 2370 à 2449€ par mois – ce qui fera à la fin du mois de mai exactement 11929€ ! -, qu’importe que ce mode d’hébergement ne peut pas durer et que Marina risque se retrouver à la rue, qu’importent les dégâts sur la vie de famille et sur la scolarité des enfants, la préfecture persiste dans sa politique destructrice et dispendieuse de la terre brûlée.

Concernant l’expulsion de Marina de son logement CADA, rappelons que le Conseil d’Administration d’Audacia a envoyé un courrier officiel à la fin de l’année 2013 à la préfète pour l’informer qu’ils ne feraient plus de zèle pour expulser les demandeurs d’asile déboutés de leur logement CADA. Traitement dont Marina n’a visiblement pas bénéficié.

Il paraît que les salariés d’Audacia ont mal vécu la présence d’un militant du Dal86 venu accompagner un couple de demandeurs d’asile déboutés qu’ils voulaient expulser de leur logement CADA avec les mêmes méthodes que pour Marina : « si vous ne partez pas on vous signalera à la préfecture et vous aurez une OQTF et la police viendra vous expulser et vous renverra dans votre pays ! ». Nous espérons que ces travailleurs « sociaux » vivent aussi mal le traitement qu’ils ont infligé à Marina et la situation difficile dans laquelle ils l’ont mise. Bien-sûr, ils peuvent aussi se rattraper. D’abord en trouvant une solution pour que marina et ses enfants retrouvent une vie digne. Ensuite en luttant avec nous pour qu’elle soit régularisée. Enfin en arrêtant de faire des pressions, sur les demandeurs d’asile déboutés pour qu’ils quittent leur logement CADA et qu’il leur trouvent des solutions comme c’est inscrit dans la loi.

Suite à cette expulsion de son logement CADA, le comité de soutien créé en janvier 2013 s’est réactivé et a organisé un premier rassemblement de soutien le 28 mars dernier devant l’école Tony Lainé VOIR

Implacable, la préfecture a répliqué en mettant Marina sous le coup d’une procédure d’obligation de quitter le territoire français sans délai. OQTF qu’elle a contesté en vain devant le tribunal administratif. De plus elle est assignée à résidence et doit aller signer au commissariat deux fois par semaine. Cette attaque de la préfecture non seulement est un acharnement inadmissible contre une personne en état de fragilité et dans une situation de grande précarité, mais est une véritable provocation envers son comité de soutien. Non seulement la soixantaine de personnes qui soutenaient Marina devant le groupe scolaire Tony-Lainé mercredi 7 mai à midi, mais les nombreux parents d’élèves, enseignants et habitants du quartier des 3 Cités qui sont venus à la manifestation du mercredi soir qui a rassemblé plus de eux cents personnes, sont là pour en témoigner.

Nous avons conscience que le quartier des 3 Cités, qui ne s’engage jamais à la légère et persévère toujours jusqu’à la complète réussite, n’acceptera aucune agression supplémentaire envers Marina. Nous avons senti que les parents d’élèves étaient prêts, entre autres, à occuper l’école Tony Lainé si la préfecture mettait ses menaces d’expulsion à exécution, occupation qui durerait jusqu’au retour de Marina

Nous avons conscience que le quartier, se battra bec et ongles pour que Marina reste en France, à Poitiers aux 3 Cités, que son OQTF soit annulée et qu’il n’arrêtera que quand Marina aura un titre de séjour lui permettant de travailler et d’entrer dans le droit commun.

Nous ne lâcherons rien !

DAL86dal86@free.fr – 06 52 93 54 44 / 05 49 88 94 56
Permanences : tous les samedis matin de 11h à 12h Maison de la Solidarité 22 rue du Pigeon Blanc Poitiers

Vu sur le site du DAL 86, 10 mai 2014

Grand concours du message en 25 caractères

25 panneaux à installer (voire à fabriquer) pour le cirque des élections européennes devant tous les bureaux de vote, un vrai casse-tête pour les « représentants élus » des communes. Bien fait pour eux.

Un responsable de la liberté démocratique inspecte 25 panneaux de la parole libre et démocratique
Un responsable de la liberté démocratique inspecte 25 panneaux de la parole libre et démocratique

Pour notre part, suggérons un message en 25 caractères :

25 MAI : ABSTENTION INAMICALE

Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à nous écrire et on les postera ici !

Pavillon Noir, 9 mai 2014