Archives de catégorie : Désinformation bourgeoise

Nantes au coeur de l’offensive masculiniste

Nantes au coeur de l’offensive masculiniste

« Cause des pères » ou offensive masculiniste ?

Ce weekend ont eu lieu à Nantes deux actions spectaculaires et coordonnées que les médias attribuent aux militants de la « cause des pères » et que nous qualifions de masculinistes (1). Cette occupation de grues par des militants d’associations masculinistes s’est déroulée quelques jours seulement avant la manifestation qu’ils organisaient à Nantes. Nul hasard. Cela s’inscrit bien dans une stratégie de lobbying bien ficelée. Il est grand temps de réagir pour stopper l’offensive et en finir avec la complaisance médiatique et politique à l’égard de ces hommes revanchards.

Vendredi 15 février 2013, Serge Charnay, un homme de 42 ans, monte sur une grue des anciens chantiers navals de Nantes, où il déploie une banderole sur laquelle on peut lire « Benoit, 2 ans sans papa ». Samedi 16 février, Nicolas Moreno, membre des associations de « droits des pères » SVP papa et SOS papa escalade lui-aussi une grue et déploie deux banderoles « pères en galère, pères solidaires » et « père un jour, père toujours ». Il descendra quelques heures plus tard, alors que Serge Charnay sera resté quatre jours sur son perchoir, après avoir tagué l’inscription « sauver nos enfants de la justice ». Ces deux pères estiment être privés de leurs enfants, victimes d’un pouvoir judiciaire qui détruirait les pères.
Derrière la « cause des pères » : le mouvement masculiniste(1).
Les revendications émises, les slogans utilisés et les associations mobilisées autour de ces événements ne laissent planer aucun doute : reprenant à l’identique les modes d’actions de l’organisation « Fathers 4 Justice » (2), la branche française du mouvement masculiniste effectue là ses premières actions spectaculaires. Le masculinisme est un mouvement organisé d’hommes hostiles à l’émancipation des femmes, souhaitant conserver leurs privilèges et leur position de pouvoir au sein de la société. Leurs thèmes de prédilection sont les droits des pères, les violences faîtes aux hommes et la crise de la masculinité. Les masculinistes estiment que les hommes sont victimes d’une société où les femmes auraient pris le pouvoir. Les actions de Nantes n’arrivent bien évidemment pas au hasard. Elles sont l’expression de la stratégie politique de ce mouvement. L’occupation des grues tombe quelques jours avant l’examen de la loi sur la résidence alternée, alors que les associations de pères divorcés pratiquent depuis des années un intense lobbying pour rendre celle-ci obligatoire. Par ailleurs, mercredi 20 février aura lieu, toujours à Nantes, une manifestation organisée par SVP papa. Les coups d’éclats de ce weekend permettent à cet événement plutôt confidentiel d’être amené sur le devant de la scène. Les masculinistes passent donc à l’offensive, médiatiquement et politiquement.
Les complaisances médiatique et institutionnelle
Ceux-ci rencontrent un énorme écho dans les médias nationaux, qui ont tous largement relayé les évènements de ce weekend. Les thèmes des « droits des pères », des « pères en colère » ou encore de « la cause des pères » se retrouvent ainsi propulsés à la une. Comme pour le colloque de SOS hommes battus il y a quelques mois, qui n’a rassemblé que quelques dizaines de personnes, la couverture médiatique est surdimensionnée. Cela nous prouve une fois de plus que les hommes qui se plaignent bénéficient instantanément d’un large soutien, sous couvert d’ « originalité ». Les actions ont aussi bénéficié d’un fort soutien institutionnel. Christian Galliard de Lavernée, préfet de Loire-Atlantique, a ainsi passé quelques coups de téléphone au président du Tribunal de Grande Instance pour s’assurer que le dossier de Serge Charnay bénéficierait d’une requête expresse. Le préfet a aussi indiqué qu’il ne ferait pas intervenir les forces de l’ordre. Des personnes en lutte contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame Des Landes ou des féministes qui protesteraient contre les violences faîtes aux femmes auraient-elles bénéficié d’autant de mansuétude de la part de Monsieur Galliard de Lavernée ? Enfin, le premier ministre Jean-Marc Ayrault, attiré par tant d’agitation dans « sa » ville, a demandé aux ministres de la Justice et de la Famille de recevoir SOS Papa chose qui fût faite dès Lundi 18 février. Ces larges soutiens médiatiques et politiques, nous montrent de manière consternante que le masculinisme est bien une facette de l’idéologie ambiante.
Les réalités sociales sur l’implication des pères
En réponse, rappelons simplement quelques réalités sociales. Lorsque certains pères se plaignent que « dans 80% des séparations, c’est la mère qui obtient la garde des enfants », ils oublient de dire que cela est à la demande des deux parents. Autrement dit, l’écrasante majorité des pères divorcés s’accomodent très bien de ne pas avoir à s’occuper de leurs enfants (nombreux d’ailleurs sont les pères revendicateurs qui se « découvrent » pères au moment du divorce, après avoir été très peu impliqués dans l’éducation des enfants auparavant). Dans les cas restants, quand il y a litige, celui-ci porte sur le montant de la pension alimentaire, que les pères trouvent trop élevé. Rappelons aussi que la résidence alternée est loin d’être la solution idéale qu’on nous dépeint, en particulier dans le cas de pères violents ou incompétents. Quant à savoir si, au final, dans le nombre infimes de pères de bonne foi qui auraient pû être « lésés », la Justice a agi de manière injuste, c’est fort possible. C’est aussi le cas lorsque des femmes violées doivent démontrer que ce ne sont pas elles les coupables. Elles sont des dizaines de milliers en France, quand les pères mécontents représentent tout au plus quelques centaines de personnes. La justice est effectivement sexiste, comme le reste de la société. Mais n’inversons pas les rôles : la « cause des pères » est, avant tout, la réaffirmation du pouvoir des hommes sur les femmes, les enfants, et l’ensemble de cette société.
Serge Charnay et Nicolas Moreno : des cas d’école des pères revanchards.
A titre indicatif, même s’il n’est pas indispensable de s’arrêter sur chaque cas personnel, il est intéressant de se pencher sur l’histoire de ces deux « pères en colère ». Pourquoi n’ont-ils pas la garde de leurs enfants ? Qu’ont à dire leurs ex-compagnes ? Des questions que peu de monde a pris la peine de se poser jusqu’à maintenant… Serge Charnay avait perdu le droit de garde, le droit de visite ainsi que l’autorité parentale (fait rarissime) après avoir disparu pendant deux mois et demi avec son fils, suite à un enlèvement perpétré avec violence. Il a pour cela été condamné à quatre mois de prison ferme. Il demande aujourd’hui l’annulation pure et simple de ces diverses décisions de justice. Nicolas Moreno est un plutôt un habitué des actions militantes de « droits des pères » : après une grève de la faim de trois semaines devant le tribunal de Valence, il organisait avec SVP papa un rassemblement devant tribunal de Grenoble le jour du procès où, en appel, il demandait la garde principale de ses enfants. Accusé par son ex-compagne de violences conjugales et maltraitance (accusations qu’il récuse), il ne supporte pas le fait que celle-ci ait choisi de déménager loin de chez lui. Rappelons enfin que l’association SOS papa, qui soutient l’action de Serge Charnay, propose aux pères divorcés des conseils juridiques pour payer moins de pension alimentaire ou faire réviser les jugements, y compris pour les hommes reconnus coupables de violences sur leur ex-conjointe ou sur les enfants.
Contrer ce mouvement dangereux dès maintenant !
A travers les actions de ce weekend et l’écho tristement favorable qu’elles ont rencontré, nous avons affaire à une montée en puissance du mouvement masculiniste. Il n’est pas étonnant de constater que celle-ci s’effectue par le biais de la « cause des pères », qui constitue un cheval de Troie particulièrement efficace. Il est de notre devoir de répondre immédiatement à cette percée et de stopper les avancées de toute idéologie réactionnaire, ce à quoi nous nous employons déjà. Pour nous aider, merci de faire circuler largement ce communiqué.
Collectif Stop Masculinisme, mardi 19 février 2013.
(1) Pour des précisions sur le mouvement masculiniste que, pour des raisons de place et de compréhension nous ne développerons pas ici, lire les brochures « Contre le masculinisme, petit guide d’autodéfense intellectuelle », « Un mouvement contre les femmes. Identifier et combattre le masculinisme » ou encore « La percée de la mouvance masculiniste en Occident », disponibles sur le site http://lgbti.un-e.org. Lire aussi l’ouvrage de Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri « Le mouvement masculiniste au Québec, l’antiféminisme démasqué », aux éditions Remue-ménage, 2008.
(2) Organisation anglo-saxonne de « droits des pères » particulièrement virulente, dont un des modes d’actions favoris consiste à escalader et occuper des bâtiments publics.

Vu sur Indymedia Nantes, 21 février 2013

Selon le MNLA, l’armée malienne commettrait des exactions

Exactions de l’armée malienne dans le cadre de l’opération Serval

Des infos sur les exactions commises par l’armée malienne lors de la reconquête du Nord du Pays. Trouvé sur Toumast press (http://www.toumastpress.com/), site touareg proche du MNLA, indépendantiste et laïque.

Depuis le début de l’opération serval dans l’Azawad, le MNLA n’a cessé d’interpeller au respect des droits des populations civiles face à l’esprit de vengeance animant les militaires maliens et des élus locaux de retour d’exil à Tombouctou et Gao. Les « revenants » essaient de galvaniser l’esprit de vengeance des populations locales. Le Mouvement National de Libération de L’Azawad rappelle à l’opinion Nationale et Internationale qu’il reste toujours attaché aux principes du droit international en matière de protection des populations civiles.

A Sokolo, au cours de la semaine du 22 au 27 octobre 2012: huit (08) éleveurs Touaregs ont été enlevés et exécutés dans un campement non loin de Diabali dans la région de Ségou et exactions contre d’autres nomades dans un campement entre Sokolo et Nara en milieu de semaine. On nous a parlé de militaires qui entrent dans le campement, et qui repartent avec des hommes mais aussi des véhicules et des moutons, nombreux à la veille de la fête de la Tabaski. C’est cette caserne de Diabali qui était déjà montrée du doigt dans le massacre des seize prédicateurs musulmans le mois dernier. Les inquiétudes du Secrétaire General de l’ONU Ban Ki moon au mercredi 28 novembre, s’est dit préoccupé par les risques d’une intervention militaire au Mali, et a demandé au conseil de s’assurer que cette force africaine respectera les droits de l’homme avant de donner son feu vert à sa mise en place, les soucis du secrétaire General de l’ONU s’avèrent de nos jours une réalité.

En ce début d’année 2013, lors d’une conférence de presse donnée le mardi 22 janvier, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a salué l’intervention « courageuse » de la France au Mali. Ban Ki-moon reprend encore sa mise en garde à plusieurs reprises contre les risques humanitaires de cette intervention. Pourtant, la résolution 2085 des Nations unies prévoit un processus politique. Celui-ci devrait permettre des négociations avec les mouvements qui ont rompu tout lien avec les organisations terroristes ; le MNLA à toujours pris ses distances de ces groupes et a refusé toute compromission avec eux.

Malgré l’appel à la retenu de l’ONU et des ONG, les Autorités Maliennes ont fermé les yeux sur ces crimes très préoccupants.

REGION DE MOPTI

Humain Rights Watch rapporte:

  • Human Rights Watch déclarait le 1er février 2013 : « Les forces du gouvernement malien ont exécuté sommairement au moins 13 partisans présumés des islamistes et ont fait disparaître de force cinq autres hommes dans la ville-garnison de Sévaré et à Konna au mois de janvier 2013, a déclaré. Des groupes armés islamistes à Konna ont exécuté au moins sept soldats maliens, dont cinq étaient blessés, et ont utilisé des enfants comme soldats dans les combats.
  • Selon les Temoignage de proches et de voisins recueillis par Human Right Watch Un autre témoin a raconté que le 22 janvier, des soldats maliens ont emmené un responsable religieux bien connu du village de Gnimi-Gnama alors qu’il se préparait pour la prière. Cinq jours plus tard, son corps boursouflé a été découvert à un kilomètre de là. Entre le 9 et le 18 janvier à Sévaré, Konna et dans les villages environnants, des soldats maliens auraient aussi fait disparaître de force cinq hommes, des Peuls pour l’essentiel.

Amnesty International a recueilli plusieurs témoignages indiquant que des membres de l’armée malienne ont commis des exécutions extrajudiciaires et des disparitions forcées les 10 et 11 janvier. Plus de 20 civils auraient été arrêtés dans la rue ou devant la gare routière à Sevaré. Des corps ont été jetés dans un puits dans le quartier de Waïludé. La Federation International des Droits de l’Homme a alerté la communauté internationale de cette situation appelant les acteurs concernés à réagir pour éviter de plus amples actes de représailles et de graves tensions intercommunautaires. Répondant à ces informations, le ministre français de la Défense a appelé l’encadrement de l’armée malienne à être « extrêmement vigilant » envers les risques d’exactions. « L’armée doit être irréprochable et il ne saurait être question pour nous de cautionner des actes que nous reprochons aux terroristes », a par ailleurs déclaré le gouvernement malien dans un communiqué, tout cela restera lettre morte.

Les vengeances tant annoncées avant le début l’opération serval s’ensuivent et s’enchainent à la connaissance de l’opinion publique Nationale et Internationale, sans qu’aucun auteur ne soit arrêté. Ces deux derniers mois furent ceux de la fureur d’une armée, n’ayant pas pu digérer sa défaite dans l’Azawad, s’en prend à des civiles désarmés et loin de tout secours pour assouvir sa haine. Les exactions sommaires et extra judiciaire se suivent devant le regard désabusé d’une opinion Internationale qui hésite à clamer haut et fort son indignation devant ces horreurs.

Selon le correspondant de Russia Today Gonzalo Wanchad:

  • Au sujet du nombre de victimes, le correspondant de Russia Today cite en exemple le cas précis d’un des 25 villages qui composent la localité malienne de Konna : « Le bilan final de la libération est en tout cas déplorable. Selon notre enquête, l’armée de l’air française a fait seulement deux morts parmi les rebelles. Mais, c’est la population qui a payé la facture la plus lourde : 14 civils ont trouvé la mort sous les bombes françaises », rapporte le correspondant de Russia Today (Voir la vidéo).
  • « Au moment du bombardement, je n’étais pas chez moi. J’étais en train de prier quand on est venu me dire que ma famille avait été bombardée. Ils ont détruit tout que j’avais : ma famille et mes moyens de subsistance », a dénoncé devant la caméra de Russia Today, Idriss Méïga, un paysan de Konna dont la femme et les 3 enfants (âgés de 11, 10 et 6 ans) ont été tués dans un des raids aériens français.
  • Abdoul Kappo explique pour sa part que sa famille a dû prendre en charge les 3 enfants d’une mère tuée dans les bombardements. « Les petits sont arrivés en courant et nous ont dit que leur mère avait été tuée. Je les ai accueilli chez moi. Leur mère est morte après avoir agonisé pendant une heure. Elle nous a laissé les 3 petits. Maintenant, ils n’ont que nous », explique Abdoul Kampo

Olivier Herviaux journaliste du monde rapporte:

  • Dans la région de Niono, d’autres témoignages font état d’exactions menées par l’armée malienne. C’est le cas de deux cousins, Aboubakrim Ag Mohamed, un marabout et cultivateur âgé de 37 ans, et Samba Ag Ibrahim, un berger âgé de 50 ans, tués à Ceribala, à 40 km de Niono le vendredi 18 janvier 2013.
  • Kona: (05) cinq civils, dont une mère et ses trois jeunes enfants, ont été tués lors de la contre-offensive menée par les troupes française et malienne.

Un témoignage édifiant de Hadija Minetou sur Bellerama

« Traduction: Elle est arrivée au camp des refugiés de M’bera à l’est de la Mauritanie. Elle s’est réfugiée en recherchant une sécurité tout en laissant derrière elle deux de ces enfants dans sa ville suite au déclanchement de la guerre. Menatou a eu tout dernièrement des informations confirmant que des traitres se sont pris à ces fils. La chaine Sahel a eu cet entretien avec elle: C’était un débat extrêmement émouvant, elle se souvenait avec tristesse de ses deux enfants et un frère qu’elle avait laissé dans la région de Mopti après avoir été obligée de les quitter et perdre leurs nouvelles et elle vient d’apprendre qu’ils ont été sauvagement tués. Elle pleurait en disant ceci : Nous appartenons à Dieu et vers Lui que je retournerai, Je vous jure qu’ils ont été tous tues. Cette vieille n’a pas pu dormir depuis qu’elle avait perdu les nouvelles de ses fils et de son frère. Elle vit des moments extrêmement difficiles, à tout moment qu’elle veut discuter, elle se rappelle que la guerre est entrée dans la phase du nettoyage ethnique et se demande : comment sauver les innocents civils de cette tragédie. Voici l’histoire d’Aminatou, une veuve refugiée, qui a fait 10 jours de route entre Mopti et Toumbouctou en bravant les difficultés et surtout traumatisée par le chagrin d’avoir été contrainte d’abandonner ses enfants et son frère dont les bourreaux n’urent aucune pitié !!!!! Qui peut lui venir en aide? ».

REGION DE TINBOUCTOU

Les informations recoupées à travers nos enquêtes, auprès des témoins et des membres des familles des victimes font état d’une chasse aux « Touaregs ». La reprise de Tombouctou et Gao par les armées Françaises et Maliennes appuyées par les Nigériens ont été suivies de pillage, de vols, et de vandalisme contre les habitants et leurs biens.

Ont été exécutés:

A Tinbouctou:

  • Le 06 Février 2012 à Tombouctou, Mohamed Ag Mohamed Ousmane Ag Hama Ag Ihalissane dit Wagui, homme âgé de 65 ans et père de 11 enfants (06 garçons et 05 filles), a été arrêté par des éléments de l’armée malienne sous le Commandement du Colonel Sangaré et du Capitaine Konate, et exécuter sommairement
  • Mohamed Lamin Ould Hamoudi, Directeur de la Medersa Nour El Moubine
  • Mohamed Ould Tijani et d’autres corps non encore identifiés, tué par l’armée malienne et sa milice Gandakoy.
  • Dans la même ville de Tombouctou, fût découvert une fosse commune non loin de l’hôtel Azalai avec des corps dont certains identifiés et certains non –identifié.

L’une des dernières exactions commises contre les civils Touareg et Arabe date du 14/02/2012 à Tombouctou. Dans des circonstances qui restent encore à déterminer (aucun observateur indépendant n’est sur place), l’armée malienne a arrêté Eljimite Ag Khaked (56 ans) et son fils Biga Ag Eljimite (19 ans). Peu après, les corps des deux victimes ont été retrouvés en dehors de la ville.

A Douenza: Ould Douchy A Ber: Mohamed Ibrahim Ag Hama connues sous le nom de Daha A Gossi, le 10 Février 2012, l’imam Mohamed Issouf Ag Attayoub et une autre personne dont on n’arrive pas à avoir le nom. A Léré: le 15 janvier 2012 par l’armée malienne :

1-Moctar AG BARHA 2-Oumar AG AYAYE 3-Ibrahim AG MOSSA 4-Ibrahim AG HALAY 5-Mohamed Balla AG INTAMALOU 6-Houmaydi AG INTAHANA 7-ABDALLAH AG MATTA 8-Mohamed AG SOUKA 9-Iskaw AG ALKHER 10-Amaha AG ELMAHDI

Dans la ville de Gossi et environs l’armée malienne est pointée du doigt par les rapporteurs et témoins. Le nombre de personnes portées disparues, est estimé à plus de 32 selon les témoins qui ont assistées à leur arrestation le jour de la foire de la ville de Gossi. Parmi eux des enfants, des vielles personnes. L’essentiel est d’ètre de « peau rouge » comme disent les militaires et leurs guides. Les 11 qui sont communiqué parmi les 32 sont des fois des identités exactes de ces personnes ou des pseudonymes selon les rapporteurs. Ils auraient été exécutés à quelques kilomètres de la ville, le long d’une marre connue sous le nom de « Ebang I Mallane ».

REGION DE GAO

Dans la région de GAO précisément la localité de Tagarangabote (cercle d’Ansongo, site des derniers affrontements entre MNLA et MUJAO), l’armée malienne a interpellé toute la population au niveau d’un point d’eau et 22 motos ont été retirées de leurs propriétaires et brulées. Un homme a été dépossédé de sa voiture 4/4 et de son téléphone satellitaire puis trainé de force à Ansongo. Dans la ville de Gao eurent lieu des exactions et des exécutions sommaires. Nous informons que dans chacune des villes et villages cités ci-contre, des fouilles systématiques des domiciles ont eu lieu avec la confiscation des biens des personnes et le saccage du peu qui restait entre les mains des familles.

Personnes portés disparu :

  • A Gossi:

1.Alkhalifa Haidara, 2.Bada lamina Ould Taher, 3.Checkou Kounta, 4.Ahmed Ould Bakaye, 5.Med Aly; 6.Aboubacrine Ag Ayouba (14 ans), 7.Bachir Ould Hammar, 8. Fassil kountam, 9.Aghaly Ag Sidi, 10.Abdourazack Ould Yahia, 11.Mohamed Ag Issouf,

  • A Toya: Med Ag Atiyoub, et son frère Abdallah Ag Attiyoub
  • A Boni: Oumar Ag Koukou
  • A Nara: Sergent de la Garde Nationale chef Arby ould Chaibani
  • A Kati: Sergent Wani Ould Oumar
  • A Tinbouctou: (Jeudi 14 Fevrier) Aly Ould Khabadi, commerçant au quartier Abaradjou
  • A Tinbouctou: Akassam Ag Himna

Des exécutions sommaires eurent lieu avec des précisions de noms et toutes les données n’ont pas pu être trouvées à cause de la pression sur les civils et la chasse aux personnes de « peau claire ». Nous informons que dans chacune des villes et villages cités ci-contre, des fouilles systématiques des domiciles ont eu lieu avec la confiscation des biens des personnes et le saccage des familles. Le MNLA se dit préoccupé par l’impunité des crimes contre les populations civiles de l’Azawad et cela durant tous les conflits (1963 à 2012) avec le Mali, et dont les auteurs restent toujours et dans l’appareil politique et militaire malien, et ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire.

Comme l’annonçait Monsieur Hama Ag Mahmoud, membre du MNLA en octobre 2012, Bamako doit réagir vite, très vite et prendre des mesures claires : « Il faut qu’on donne la preuve qu’il y a un gouvernement, qui surveille le territoire. Nous attendons une enquête et des mesures surtout. Des preuves de sanctions prises. Pas des sanctions militaires mais des sanctions pénales ».

Le MNLA se dit préoccupé par l’impunité des crimes contre les populations civiles de l’Azawad et cela durant tous les conflits (1963 à 2012) avec le Mali, et dont les auteurs restent toujours et dans l’appareil politique et militaire malien, et ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire.

Le Droit International humanitaire, ou droit de la guerre, s’applique à tous les Camps du conflit armé au Mali. Le droit applicable inclut l’article 3 commun aux Conventions de Genève de 1949, le protocole II des Conventions et le droit de la guerre coutumier. L’article 3 commun et le protocole II interdisent spécifiquement le meurtre de combattants capturés et de civils en détention. Les individus qui commettent délibérément de graves violations du droit de la guerre peuvent faire l’objet de poursuites pour crimes de guerre. A cet effet le MNLA, interpelle les juridictions Nationales et Internationales pour que lumière soit faite sur le Mali et que les auteurs (civils et militaires) des massacres successifs ayant endeuillés le peuple de l’Azawad soient mis aux arrêts et traduits devant les Juridictions Internationales notamment la Cour Pénale Internationale, ayant ouvert une enquête sur la situation au Mali. Vu toutes nos mises en gardes qui sont restées sans suite malheureusement, vu le génocide des années 1990, l’ouverture d’un Tribunal spéciale pour le Mali serait une nécessité absolue pour faire la lumière sur toutes exactions qui ont eu lieu de 1963 à ce jour. Le MNLA rappelle que les crimes de guerre commis par n’importe quel belligérant doivent être pris en compte et punis en vertu de la Convention de Genève de 1949.

Moussa Ag Acharatoumane Chargé des droits de l’homme au sein du CTEA

Vu sur Sous la cendre, 20 février 2013

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NON à la guerre française au Mali !

Rassemblement jeudi 21 février à 18h place de la mairie à Rennes

Depuis plus de trois semaines, l’Etat français mène la guerre au Mali. La France, pompier pyromane, prétend pouvoir éteindre une situation qu’elle a largement crée. La société malienne a été laminée par des années de plans d’ajustement structurel imposés par le FMI pour le remboursement de la dette malienne, pour lequel la France est directement intéressée. C’est encore l’Etat français qui, par le biais de la CEDEAO dirigée par Monsieur Ouattara- dont on sait à quel point il doit beaucoup à l’armée française dans son accession au pouvoir en côte d’Ivoire en 2011- a alimenté le chaos politique au Mali, en représailles de la destitution en Avril 2012 de la présidence corrompue d’Amadou Toumani Touré que la France soutenait. Et privant aussi l’armée malienne de ses moyens logistiques.

Une forte partie de la population malienne et nombre de travailleurs maliens immigrés en France ont été soulagés par l’intervention de l’armée française face à l’oppression du fanatisme religieux au nord Mali. Mais l’armée française n’est en rien intervenue pour protéger la population mais pour ses intérêts impérialistes.

Ce ne sont pas des raisons humanitaires qui motivent la guerre française au Mali, mais des intérêts impérialistes, dans la plus pure tradition des agissements de la France Afrique. Comme un aveu, cette guerre permet à la France d’envoyer des troupes militaires pour sécuriser les mines d’uranium d’Areva Au Niger.

Cette mise en coupe réglée par les trusts français va de pair avec le maintien de gouvernements et d’appareils d’État alliés de l’impérialisme français et pour cela corrompus, plus soucieux de s’enrichir sur le dos de la population que de la défendre. On l’a vu au Mali où, lorsque les djihadistes sont arrivés, l’armée malienne a détalé sans demander son reste en leur livrant la population.

Aujourd’hui, alors que l’armée malienne reprend le terrain sur les traces de l’armée française, on apprend déjà qu’elle se livre à un certain nombre d’actions de représailles contre une partie de la population, en l’accusant d’avoir été complice des islamistes. Au point qu’on peut déjà se demander quelles nouvelles catastrophes, quels nouveaux massacres se préparent avec la reconquête du Nord-Mali par l’armée française et par les armées de pays africains dont aucune n’est réputée pour son respect des populations. Et c’est vrai bien sûr y compris de l’armée française. Que l’on se souvienne de son rôle au Rwanda !

Pour marquer notre solidarité avec le peuple malien, à travers toutes ses communautés, pour dénoncer une guerre impérialiste, qui comme toutes les précédentes – Irak, Afghanistan, Somalie…- n’alimenteront que le chaos, la guerre civile et ne renforceront que les extrémistes religieux :

Rassemblement jeudi 21 février à 18h

place de la mairie à Rennes

Premiers signataires :

Alternative Libertaire, Breizhistance-IS, Jeunes Communistes, Lutte Ouvrière, Nouveau Parti Anticapitaliste

Vu sur Rennes Info, 20 février 2013

[Poitiers] Vinci ne recule devant rien pour légitimer le massacre social et environnemental

NdPN : Bousiller des biotopes sur des centaines de kilomètres en transformant des paysages en cratères lunaires sans vie. Expulser des habitant-e-s brutalement en passant outre l’avis des populations. Avec l’aide de l’Etat aussi, défoncer celles et ceux qui résistent à ses grands projets inutiles, par la répression et la taule.

Et les mutilations, comme à Notre-Dame-des-Landes où l’on ne compte plus les séquelles de blessures infligées par des tirs tendus de grenades assourdissantes, les matraques et les flashball. En attendant, les résistant-e-s à Vinci, ici comme ailleurs, bouffent procès et peines à la pelle(teuse). Pas plus tard que lundi dernier, une simple banderole contre Vinci conduisait deux personnes au commissariat, à Poitiers.

Comment faire passer la pilule du détournement massif d’argent public ? Par le rouleau-compresseur de la propagande marchande. Le greenwashing bien sûr, mais repeindre en vert la dévastation du paysage, c’est un peu grossier tout de même. La dernière trouvaille philanthropique des communicants de Vinci : utiliser l’image de l’enfance et instrumentaliser le handicap. Une fois de plus, la presse locale nous produit une ode éhontée à Vinci, qui ne recule décidément devant rien pour imposer ses profits ! Jugez-en par vous-mêmes…

Un garçon de sept ans conduit une pelleteuse : son rêve exaucé

L’association Rêve permet aux enfants malades de réaliser leur rêve.

Noah est un petit garçon atteint d’une maladie grave. Il a toujours voulu monter dans de gros engins. Hier, il a réalisé son rêve sur le chantier de la LGV.

Monter dans de gros engins de chantier, ce pourrait n’être qu’un rêve de gosse. Pour Noah, 7 ans et atteint d’une maladie grave, ce n’est pas seulement un rêve : les tractopelles sont une passion.

Hier non loin de Jaunay-Clan, ce rêve est devenu une réalité. Grâce à l’association Rêve, à LISEA, concessionnaire de la LGV SEA Tours-Bordeaux et à COSEA, groupement d’entreprises en charge de la conception-construction du projet, le petit châtelleraudais, a pu monter dans les engins.

«  Je vais réaliser mon rêve ! Je vais travailler sur un chantier !  »

Son papa Dominique ne l’a pas lâché des yeux, tout à la fois ému et inquiet : « Depuis qu’il sait qu’il va pouvoir monter dans les engins du chantier de la LGV, Noah ne tient plus en place. Tous les jours, il n’arrêtait pas de dire : «  Je vais réaliser mon rêve ! Je vais travailler sur un chantier !  ». C’est un bonheur de le voir si souriant. » Noah a eu droit à un tour de niveleuse, de semi-tombreau de 90 tonnes, de scraper et de pelleteuse avec un godet qui ramasse 10 tonnes de pierres. Les conducteurs du chantier se sont volontiers prêtés au jeu. L’association Rêve permet à des enfants atteints de maladies à pronostic réservé comme Noah de réaliser leur rêve. « Nous existons depuis 1994 et Noah est le 17eme enfant de la Vienne à pouvoir bénéficier de notre aide. Ses parents ont fait la demande et nous nous sommes occupés de contacter LISEA et COSEA, explique Martine Grémillon, présidente départementale, nous prenons en charge des enfants âgés de 3 à 18 ans. Tous les rêves peuvent être réalisés ! Nous avons une demande pour un voyage en Laponie par exemple. » Noah a eu de quoi raconter à sa maman sur son après-midi dans les cabines des engins de chantier.

Aurore Ymonnet, Nouvelle République, 14 février 2013

[Poitiers] 1ère étape dans l’assignation du maire de Poitiers pour diffamation

1ère étape dans l’assignation du maire de Poitiers pour diffamation

Le 7 février passera devant le juge de la Mise en état près du TGI les incidents de procédure dans l’affaire de diffamation du maire de Poitiers Alain Claeys envers Jean-François Chazerans, Jean-Christophe Clochard et le DAL86. Il s’agit pour la défense d’essayer de faire annuler le procès et éviter un débat sur le fond en soulevant des erreurs de procédures telles que ce n’est pas la bonne juridiction qui a été saisie, le procureur n’a pas été averti par “exploit d’huissier”…

Le 27 avril dernier, alors que les cendres du squat du 11 rue Jean-Jaurès étaient encore chaudes et que les occupants étaient encore en garde à vue, faisant fi de l’enquête en cours et de la présomption d’innocence, le maire de Poitiers avait commis une « déclaration » accusatrice d’une rare violence envers des personnes clairement ciblées et envers le tout nouveau comité DAL86 créé depuis seulement le 9 février.

Le maire de Poitiers, non seulement disait que Jean-François Chazerans et Jean-Christophe Clochard étaient des « individus sans scrupule », et que le DAL86 était « une poignée d’individus sans scrupule », mais aussi disait que c’étaient des « des lâches » car ils « manipulaient » « depuis plusieurs mois des gens en souffrance, au parcours de vie difficile ». Mais ce n’est pas tout. Le maire de Poitiers les accusait aussi d’être responsables pénalement concernant le tag de menace de mort qui avait été découvert dans le squat car non seulement ils auraient « instrumentalisé des gens en souffrance » mais ils les auraient aussi poussés à commettre des délits. » Et tout ça pour « remettre en cause tout ce qui a été bâti à Poitiers depuis des années en matière sociale, et qui constitue en France, une référence ».

Commençons par cette référence que constitue Poitiers en matière sociale. Le soufflé est depuis longtemps retombé. La situation des sans logis et mal logés est catastrophique sur Poitiers. La liste serait trop longue. Citons néanmoins l’hébergement d’urgence qui est prescrit par le Code de l’action sociale et des familles – Articles L345-1 à 4. Or, il n’y a pas d’accueil inconditionnel et pérenne à Poitiers comme la loi y oblige. Comme partout en France, les sans logis sont à la rue. A Poitiers, ils dorment au parking de Gaulle, où rappelons-le l’un d’entre eux est mort il y a un an, se débrouillent avec des connaissances, vivent dans des squats ou dans leur voiture. Les services sociaux, la Croix Rouge, l’Entraide Sociale Poitevine, le CCAS, le Relais Charbonnier, les assistantes sociales le savent très bien mais appliquent l’omerta. Et si quelqu’un a le malheur de dénoncer ce scandale, tout ce petit monde, le maire en tête, lui tombe dessus.VOIR

La déclaration du Maire se comprend dans ce contexte. Comme l’avait dit Henri Queuille (1884 /1970), qui a été député et sénateur entre les deux guerres, « La politique, ce n’est pas de résoudre les problèmes, c’est de faire taire ceux qui les posent. ». Vu l’état de délabrement du social à Poitiers, il était nécessaire de faire taire ceux qui dénonçaient cet état de choses inadmissible. La déclaration du maire participait donc d’une manœuvre, nous pensons, concertée pour réprimer non plus seulement ceux qui se lèvent pour défendre leurs droits mais aussi ceux qui, écœurés par tant d’injustices, se lèvent pour les soutenir. Là aussi, la liste des moyens utilisés est longue et se caractérise par un véritable harcèlement : pressions dans le travail et dans la vie publique, chantages, convocations à répétition au commissariat, plaintes, procédures judiciaires qui ne mènent à rien, arrestations, gardes à vue, procès, condamnations… Tout un arsenal juridico-policier qui n’a d’autres buts que de dissuader ceux qui relèvent la tête. VOIR

Mais dans cette affaire de diffamation, le maire de Poitiers est allé trop loin. Comment peut-il s’en prendre de la sorte à des membres bénévoles d’une association, bien connus à Poitiers pour avoir milité au sein d’associations telles que les maisons de quartier. Jean-François Chazerans ayant été président du Centre Socio-Culturel des 3 Cités et Jean-Christophe Clochard vice-président de Centre Socio-Culturel de la Blaiserie. Jean-François Chazerans en a d’ailleurs démissionné au bout de 4 ans et demi pour protester contre les pressions exercées sur lui par la municipalité / préfecture. En effet, ces dernières ont exercé à son égard un chantage aux subventions : si le CSC prêtait une salle pour le Forum antirépression comme décidé en CA, la préfecture risquait de supprimer ses subventions soit 60 000€, soit deux emplois. La démission s’imposait devant cet odieux chantage. VOIR

Le maire de Poitiers s’est, semble-t-il, aperçu qu’il est allé trop loin et il cherche à justifier le caractère diffamatoire de ses propos en invoquant le contexte de polémique politique concernant le logement. Mais là aussi, comment le maire de Poitiers peut-il confondre le système répressif mis en place pour occulter les injustices et la misère – et empêcher les gens de le dénoncer -, avec un contexte de débat politique ? Rappelons que l’action politique à Poitiers est fermement encadré par la police et la justice – le commissaire Papineau faisant quelquefois office de directeur de cabinet du maire VOIR1 et VOIR2 et la justice réprime à tour de bras les militants VOIR  – et le « débat politique » est monopolisé par la municipalité et les autorités. Nous faisons l’hypothèse que c’est avec l’aide de la presse, surtout de la Nouvelle République et de Centre Presse. Car, n’oublions pas non plus que ce n’est pas seulement le maire de Poitiers que Jean-François Chazerans, Jean-Christophe Clochard et le DAL86 traînent au tribunal pour diffamation mais aussi le directeur de publication de la Nouvelle RépubliqueCentre presse suite aux propos jugés par nous diffamatoires du directeur départemental de la Vienne Alain Defaye et au fait qu’il n’ait pas voulu publier nos droits de réponse.

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1 Nous avons écrit avec humour : « Le directeur de cabinet du maire de Poitiers a changé. Ce n’est plus M. Aggoun mais M. Papineau qui cumule aussi la fonction de directeur départemental de la sécurité publique. En effet, après que les sans logis et mal logés soient allés demander audience au maire de Poitiers, M. Papineau a déclaré : « On a le droit de manifester, de défendre ses opinions, c’est légitime. Mais, on ne peut pas tolérer que cela se fasse de cette manière-là » (NR du 04-04-12). Au moins les choses sont claires maintenant nous savons qui décide à Poitiers. Faisons le pari que M. Aggoun ne restera pas sans boulot et qu’il pourrait remplacer M. Setbon comme secrétaire général  de la préfecture… »  http://dal86.fr/2012/04/03/compte-rendu-de-la-journee-du-03-04-12-par-a/

2 « Nous avions décidé de faire une action dans l’après-midi. Nous nous sommes donc rendus à la Mairie ou une délégation de 6 personnes est rentrée pour demander audience au maire vers 14h30 concernant louverture d’un centre d’hébergement dans l’ex-Lycée des Feuillants. Ce n’est qu’après moins d’une demie heure que la police, le commissaire Papineau avec son écharpe tricolore en tête, est arrivée pour nous annoncer que le maire ne voulait pas nous recevoir et nous faire partir. Nous avons demandé au DDSP qui semble être devenu le nouveau directeur de cabinet du maire s’il n’y avait pas quand même un élu pour nous recevoir. Il nous a dit qu’il n’était pas habilité pour nous répondre. Après un éniemme contrôle d’identité nous avons quitté les lieux. » http://dal86.fr/2012/11/11/compte-rendu-de-la-journee-du-9-novembre-2012/

Vu sur le site du DAL 86, 5 février 2013