[Poitiers] Les salarié-e-s des finances publiques en grève

L’intersyndicale des finances publiques (ex impôts – trésor public) appelle ce mardi matin les agents à la grève «contre les suppressions d’emplois, contre les restrictions budgétaires et contre les fusions et fermetures de services». Dans un communiqué, elle indique que la direction générale des finances publiques a perdu 25.000 emplois en dix ans et «c’est encore plus de 2.000 qui sont annoncés au budget 2013. Cela a des conséquences sur l’accomplissement des missions, la présence du service public en zone rurale et les conditions de travail». Un rassemblement est prévu à 10 h devant la direction des finances publiques, rue Riffault, à Poitiers.

Ils sont une trentaine d’agents devant le bâtiment des Finances publiques à Poitiers pour manifester contre les restrictions budgétaires et les suppressions de postes prévues pour l’année 2013.

Brèves de la Nouvelle République, 27 novembre 2012

Mise à jour 28 novembre : un article aujourd’hui dans la NR.

[Notre-Dame-des-Landes] Infos du 27 novembre

Important : un Appel aux rencontres inter-comités locaux des 15 et 16 décembre, à lire ici.

Après les deux interventions en direct de la ZAD d’hier pendant la centième émission Trous noirs, sur Radio Libertaire (radio de la FA), dédiée aux résistants sur place : une nouvelle intervention aujourd’hui dans Voix de l’anarchisme international, de 14H30 à 16H, pour donner des nouvelles de l’assemblée générale qui s’est déroulée hier soir sur la ZAD.

Pour autres sons et radios, divers liens ici. Les vidéos c’est par là.

Des chansons de la ZAD ici !

Rapport à l’opération César ? ATTAC a fait un petit dessin sur la ZAD détournant Astérix.

Un salarié a refusé de continuer à détruire les maisons de ZAD et a été aussitôt licencié (samedi), un robocop  a collé un autocollant « NON à l’aéroport » avant de démissionner, redécouvrant ainsi l’humain qui résistait en lui (hier)… mise à jour : Correction : Nous avions annoncé qu’un gendarme avait rendu son uniforme, il s’agirait plutôt d’une déformation du bouche à oreille, celui-ci n’aurait fait que demander (et reçevoir) un badge de l’ACIPA dont on peut voir la photo ici. Par contre, ça commence à s’énerver chez les flics.

Et sinon, une mise au point par des libertaires de la ZAD.

Mise à jour : un article sur Bastamag.

Et voici le détail du fil info du jour (mis à jour) :

Fil d’infos mardi 27 (sur Zad.nadir.org)

- 18h20 : les barricades nord vers le Rosier a été envlévé « en doucer ». On joue le jeu, n’est pas….

- 17h : les barricades à proximité de (feu le) Rosier sont attaquées. On n’a pas beaucoup d’infos mais y’a des gens là-bas.

- 16h25 : 8 fourgons de GM arrivent au Limimbout depuis l’ouest

Pour se changer les idées (hi hi !), quelques dessins du 24 novembre ici. Merci au dessinateur !

- 16h : flics au niveau de la barricade est sur le chemin de Suez, apparemment offensifs

- 15h45 : 9 fourgons de GM depuis le Temple en direction chêne des Perrières

- 15h30 : la barricade ouest du chemin de Suez est attaquée

- 15h20 : au sujet des 4 personnes arrêtées hier, elles sont a priori toujours en garde à vue et on n’a des nouvelles que de l’une d’entre elles

IDEE SOUMISE (on rigole bien, vous êtes tou-te-s aussi dingues que nous !) : Dans le Finistère près de Morlaix, à Plougasnou Le Diben où la communauté de communes envisage de faire une marina à 30 millions d’euros, notre groupe « Les Irréductibles de Morlaix » est solidaire des résistants de la ZAD. Certains sont sur place. En support, nous avons lancé à travers les réseaux sociaux l’opération « On s’appelle tous Camille ». L’opération consiste à ajouter le mot Camille à son prénom en solidarité avec les Zadistes qui ont pris le prénom Camille pour faire obstruction aux contrôles d’identité des « bleus »https://www.facebook.com/groups/168998326576640/

- 15h : ce sont maintenant plutôt 70 flics qui sont dans la forêt

- 14h45 : une cinquantaine de gendarmes entrent à pied dans la forêt de Rohanne. On nous prétend qu’ils ne sont ici que pour détruire des barricades au Rosier puis partir, mais en fait on a bien l’impression qu’ils cherchent à savoir si ça reconstruit dans la forêt …

- 14h19 : la préfecture a appellé des amiEs de la coordination pour prevenir qu’ils sont en train de venir pour enlever des barricades autour de Rosier et ne pas pour attaquer aux cabanes de « Chat Teigne » !! Ca nous faites un peut rire qu’ils préviens maintenant avant venir 😀 Par contre, on se demande pourquoi il appel pas des occupantes, par example sur le telephone de presse ? LEs essayes de semer la division comme ça est plutôt ridicule….

DEMANDE : si jamais quelqu’unE est a Nantes pour le B17 ou autre chose, on aimerai bien plusieurs documents imprimé pour le lieu d’acceuil sur le campement : notamment des cartes de la zone, voir ici,  le texte détaillé que faire en cas d’interpellation

- 13h59 : deux binomes de flics se baladent sur la route de Fosses noires, decomplexées. Signalisation de plusieurs fourgons vers la 4/4 à Vigneux de Bretagne

- 12h34 : Plus de flics au carrefour du Moulin de Rohanne…

11h14 : 2 camions de Gendarmes mobiles arrivent aux barricades au nord du Farouezt (entrée du chemin de Pimky)… Un petit point plus large sur les positions des flicspour les gens interressés : 1camion au carrefour Fosses Noires/Route de Fay, un autre sur les Fosses Noires au niveau de la Sècherie. À l’ouest, des GM sur la route du Rosier à la hauteur de l’entrée du Rosier (paix à ses pierres) ; des mobiles aussi sur la moitié est du chemin de Suez et au carrefour du moulin de Rohanne ; d’autres déployés à pied dans la pertie sud-est de la Lande de Rohanne et enfin un hélico pour couvrir le tout.

10h10 : l’hélico tourne

08h13 : Des infos légales sur les consructions qui ont été faites suite à la manif de réoccupation dans la chataîgneraie : AGO a déposé planite pour construction illégale selon le code de l’urbanisme. La convocation pour le jugement aura lieu le 4 décembre, ils ne devraient donc pas pouvoir détruire ces cabanes au moins jusqu’à cette date…

07h15 : La barricade à l’est de la Châtaigneraie (au niveau de St Antoine) est enflamée avec des flics stationnaires à 100m en face. Les bleus se mettent en place sur la route des fosses Noires, le Carrefour du Moulin de Rohanne et le chemin de Suez (une douzaine de camoins)

07h48 : Tout semble calme sur la zone, si ce n’est la présence d’au moins 2 camions de flics au carrefour du Moulin de Rohanne… c’est triste à dire mais ça devient la norme dans le coin.

01h25 : Aux dernières nouvelles, plus de flics sur le chemin de suez, mais ils sont toujours postés au carrefour du moulin de Rohanne avec 3 projecteurs

01h :  Il y a une bonne demi-heure, une douzaine de camions de flics, une machine et un groupe de GM à pied ont été vus sur le chemin de Suez se dirigeant vers la Châtaigneraie

***

Tous les collectifs de soutien ici. Actions de solidarité décentralisées depuis le 12 novembre ici. Communiqués de soutien ici. Récits et nouvelles des actions d’ailleurs depuis le 23 novembre, à voir ici.

Un communiqué reçu par mail :

A propos de la lutte anti aéroport en Charente-Maritime …

Depuis  le début des expulsions à NDDL, on assiste à de nombreuses tentatives  de récupération, en générale assez affligeantes, de la part de divers  groupes politiques de gauche dont certains participent au gouvernement.

Ainsi,  en Charente-Maritime, un comité départemental de soutien à l’ACIPA  s’est créé. Nous rappelons que l’ACIPA (Association Citoyenne  Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport)  n’est qu’une des composantes de l’opposition au projet d’aéroport et que  les expulsions qui ont eu lieu ces dernières semaines concernent avant  tout les occupants dits illégaux (bien que l’ACIPA les soutiennent).  Nous nous permettons donc de nous étonner que ce comité ne soit pas un  comité de soutien à la ZAD et à tous ces habitants.

Après  avoir informé la population rochelaise et rochefortaise par des  distributions de tracts sur les marchés et des collages d’affiches, nous  avons organisé une soirée d’information, le 10 novembre, à la Rochelle,  avec projection de deux courts-métrages sur la lutte et les expulsions  en cours. Une quarantaine de personnes de tous âges et tous horizons  politiques étaient présentes. Des contacts ont été échangés et un  covoiturage a été organisé pour la manifestation de réoccupation du 17  novembre.

Vendredi  dernier (le 23 novembre), devant la violence des nouvelles opérations  policières à NDDL, nous avons décidé d’organiser un rassemblement à 18  heures devant la Mairie de la Rochelle. Rassemblement auquel une  cinquantaine de personnes ont participé en respectant la demande que  nous avions formulée ; ne pas apporter le drapeau de son parti  politique. Lors de ce rassemblement festif et bruyant, la cour de  l’Hôtel de Ville a été investie, et Maxime Bono (maire de la Rochelle) a  été obligé de descendre de son bureau pour nous rencontrer. Suite à une  discussion entre les différentes personnes présentes à ce rassemblement  (auquel il n’y avait pas de journaliste), il a été décidé de se  rassembler à nouveau, le lendemain matin à 9 heures, dans le but d’agir,  soit à l’encontre d’un parking Vinci, soit à l’encontre du député  Falorni (exclu du PS mais fervent soutien d’Hollande).

Malheureusement,  le lendemain matin, le rassemblement avait une toute autre forme. Les  opposants qui avaient manifesté colère et enthousiasme la veille  n’était, pour la plupart, plus présents et une dizaine de personnes du  comité départemental de soutien à l’ACIPA arboraient badges et drapeaux  EELV et Parti de Gauche.

Diplomates,  nous renonçons à leur signaler que leurs drapeaux n’étaient pas les  bienvenus dans ces rassemblements et leurs proposons d’aller occuper la  permanence du député Falorni, de manière festive et bruyante. Cette  permanence étant située à côté du marché, nous y voyons une occasion de  d’informer des gens et d’engager une discussion avec les promeneurs du  samedi matin.

Proposition  à laquelle il nous a été répondu que notre seul but était de  radicaliser le mouvement pour le décrédibiliser. De quel mouvement  parlons-nous ? De celui que les Verts et le Parti de Gauche ont boudé  pendant des années, allant même jusqu’à publier des communiqués contre  les « squatteurs » et les « anarcho-autonomes » présents sur le site ?  Mais où étaient toutes ces personnes qui prétendent que nous  décrédibilisons le mouvement pendant que des centaines d’opposants se  faisaient expulser, matraquer, gazer, et détruire leurs maisons ? Le  fait que les écolos rochelais aient mis une ou deux fois les pieds à  NDDL en plusieurs années de lutte active sur le terrain leur permet-il  d’affirmer qu’une occupation festive décrédibiliserait le mouvement ? Ou  serait-ce plutôt leur collaboration au pouvoir en place qui les  pousseraient à empêcher que ce genre d’action se mette en place ?  EELV  participe au gouvernement, le Parti de Gauche a de nombreux élus, et les  sièges qu’ils occupent dans les Assemblées et les Conseils Municipaux  montrent bien qu’ils ne peuvent ni ne veulent s’opposer réellement au  pouvoir socialiste et à ses agissements, même lorsque ses agissements  sont violents, illégaux et dignes d’un état totalitaire.

Ainsi,  les bureaucrates de gauche et les staliniens ont encore gagné. Ils ont  réussi à faire capoter un début d’initiative collective et spontanée à  la Rochelle, ils ont réussi à empêcher l’occupation de la permanence de  leur copain Falorni, ils ont même réussi à obtenir la reconnaissance de  la presse locale qui affirme ce matin que c’est eux qui organisaient ce  rassemblement que « d’autres manifestants vinrent se mêler à eux, non  pas pour crier de concert contre le futur aéroport nantais mais pour  dire leur écœurement face à ce type de manifestation » (Sud Ouest,  26/11/12).

Cet  incident, montre, une fois de plus, la rupture entre les opposants à  l’aéroport et son monde et les politiciens écologistes et mélenchonistes  qui se félicitent de la création d’une commission de dialogue et  cherchent, comme toujours, un compromis, un moyen de « calmer le jeu ».

Il  n’y a rien à négocier, il n’y rien à attendre de ceux qui nous  construisent ce monde. C’est pourquoi nous appelons à la création d’un  comité de lutte contre l’aéroport et son monde, en Charente-Maritime.  Comité qui sera indépendant des partis politiques institutionnels mais  où seront les bienvenus tous les individus (encartés ou non) qui sont  encore capables de penser en tant qu’individus. Nous vous invitons donc à une réunion, mercredi 28 novembre à 19 heures, salle 207 du Palais des Congrès de Rochefort.

Des opposants à l’aéroport et son monde

(solidaritezad17@laposte.net)

Sur Nantes, quelques RDV qui ont lieu dans la semaine :

– Mardi 27/11, à 19h30 à B17 : AG d’après manif de réoccuppation (https://nantes.indymedia.org/article/26663)

– Mercredi 28/11, à 19h face à la préfecture : rassemblement contre l’aéroport et en soutien à la ZAD

– Jeudi 29/11, à 19h30 à B17 : AG autour de l’aéroport et du développement de la métropole (https://nantes.indymedia.org/article/26661)

– Vendredi 30/11 à 19h face à la préfecture : rassemblement contre l’aéroport et en soutien à la ZAD

[Tours] Mobilisation des salariés de l’Entr’Aide Ouvrière du secteur social

Tours : mobilisation des salariés de l’Entr’Aide Ouvrière du secteur social

URGENCES… IL Y A URGENCE !!! Dans bon nombre de villes, le secteur social est entrain de craquer, notamment les dispositifs d’hébergement d’urgence. Tours n’y échappe pas. Une cinquantaine d’enfants, d’hommes et de femmes, bien qu’ayant appelé le 115, restent tous les soirs à la rue. Certains n’appellent même plus.

En novembre 2012, les salariés du 115 ont fait valoir leur de droit de retrait. Le service n’a pas fonctionné pendant plusieurs jours. Ces salariés ne supportent plus de devoir répondre « non » à la plupart des appels de personnes en détresse.

Le fonctionnement du dispositif d’accueil d’urgence est devenu intolérable tant pour les usagers que pour les salariés du secteur social. Bien souvent les familles sont accueillies dans des hôtels infâmes, ou dans une salle à manger d’hôtel transformée en dortoir avec 15 matelas à même le sol, sans qu’aucune intimité ne soit respectée. Cette « salle commune » (dixit le directeur de la Direction Départementale de Cohésion Sociale) qui existe depuis 1 an devait être fermée officiellement le 19 novembre. Or, des femmes et des enfants y sont encore hébergées. Récemment, un logement a été loué pour accueillir une quinzaine de femmes et d’enfants. Dans quelques jours, les conjoints et pères de ces familles devraient passer la nuit dans un bus garé près de ce lieu d’hébergement. Quotidiennement, des familles sont séparées : lorsqu’il y a de la place, la mère et ses enfants sont hébergés ; le conjoint et père reste à la rue. Bon nombre demandeurs d’asile n’ont que le ciel pour toit.

Si l’Etat appliquait la législation qu’il est censé faire respecter, plus personne ne resterait à la rue contre son gré.

Il en va de même pour les collectivités territoriales, notamment le Conseil général et la mairie.

Quelques exemples

* En février 2012, le Conseil d’Etat, dans un arrêt, a institué le droit à l’hébergement comme étant une liberté fondamentale. Cela signifie que toute personne appelant le 115 doit pouvoir être hébergée le soir même.

* Dans bon nombre de foyers d’urgence, le nombre de nuits d’hébergement est limité. A Tours la règle des 3 nuits est appliquée en toute illégalité. Le Code de l’action sociale et de la famille précise que « toute personne accueillie dans une structure d’urgence doit pouvoir bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer… jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée… vers une structure d’hébergement stable ou de soins ou vers un logement… »

* Toute femme ayant au moins un enfant de moins de 3 ans doit être prise en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance, qui dépend du Conseil Général, comme l’impose le Code de l’action sociale et de la famille. Ainsi si elle est à la rue, elle doit être hébergée avec ses enfants.

* Le Conseil D’Etat stipule dans 3 arrêts que l’Etat est obligé d’assurer l’hébergement, la vêture et la nourriture pour tous les demandeurs d’asile. La préfecture de la région Centre a imposé un dispositif d’urgence totalement illégal. Après 7 nuits d’hébergement ceux-ci sont jetés à la rue si les autorités préfectorales le décident.

* le maire et/ou le préfet peuvent réquisitionner des logements vides lorsque des personnes ne peuvent se loger. Etc., etc.

Sous prétexte que les finances se réduisent, on ne peut plus accepter qu’on bafoue les droits des usagers et que l’on dégradent les conditions de travail des salariés du secteur social. Des moyens, il y en a ! Il n’y a pas assez de places d’hébergement. Pourquoi le Préfet et/ou le maire ne réquisitionnent-ils pas des locaux ou des logements vides pouvant accueillir dignement des personnes à la rue, alors que la loi l’autorise ? Il y en aurait 5000 à Tours selon l’INSEE.

Comme tous les ans, la préfecture a déjà un dispositif hivernal de prêt proposant des conditions d’hébergement insatisfaisantes. Comme tous les ans, elle attend une significative de la température pour qu’il soit mis en œuvre.

Plusieurs associations du secteur social se mobilisent pour obtenir des locaux afin d’ouvrir des places d’hébergement d’urgence supplémentaires. Elles organisent une nuit de la solidarité le 5 décembre à partir de 19 heures, place de la Préfecture.

La lutte pour obtenir des moyens supplémentaires est une condition nécessaire mais non suffisante pour le respect de la dignité des usagers et l’amélioration des conditions de travail des salariés du secteur social. Si la dignité des usagers n’est pas respectée, il y a tout lieu de craindre que ce nouveau dispositif conduise encore une fois à générer des conditions inhumaines envers les usagers. Les travailleurs sociaux seront toujours en contradiction avec les deux piliers qui fondent leur profession : l’aide à la personne et le respect des droits des usagers en les aidant à les faire valoir.

Nous exigeons que :

toute personne, quelque soit son statut administratif, sollicitant le 115 puisse être hébergée dans des conditions respectant sa dignité et ses droits

toute personne hébergée en urgence puisse bénéficier d’un accompagnement social et qu’une orientation réelle et concrète lui soit proposée ; il faut en finir avec le turn-over fondé sur le nombre limité des nuits d’urgence

les familles ne soient plus séparées

toute femme ayant au moins un enfant de moins de 3 ans soit prise en charge avec ses enfants par l’ASE

les hôtels infâmes ne soient plus des lieux d’hébergement.

NOUS APPELONS LE 5 DECEMBRE A 19 H PLACE DE LA PREFECTURE A SE MOBILISER POUR :

LE RESPECT DE LA DIGNITE ET DES DROITS DES USAGERS ET DES SALARIES

L’OBTENTION DE MOYENS SUPPLEMENTAIRES NOTAMMENT L’OUVERTURE DE LOCAUX POUR DES HEBERGEMENTS DIGNES

CONFERENCE DE PRESSE MERCREDI 28 NOVEMBRE 2012 A 15 H dans les locaux de Sud Santé (hôpital Bretonneau) 299 rue Victor Hugo 37 000 Tours (face aux locaux de SOS Médecins)

Tours, le 29/11/2012

Sections syndicales SUD, FSU et CGT et des salariés de l’Entr’Aide Ouvrière

[Village-planète] Réchauffement climatique : 70% des arbres menacés de dépérissement

70% des arbres menacés de dépérissement

La nouvelle a de quoi inquiéter. 70 % des arbres de la planète sont menacés de dépérissement. D’autant que ce constat concerne tous les types d’arbres, en zone tropicale, en zone tempérée ou en zone de type méditerranéen. Une étude, publiée par la revue Nature le 21 novembre, s’est penchée sur plus de 226 espèces dans 81 régions aux climats variés. Verdict : deux tiers des arbres fonctionnent aujourd’hui à la limite de l’embolie, à cause du manque d’eau. Les fortes chaleurs – lorsque l’arbre transpire – ou le manque d’eau favorisent la création de bulles d’air, qui bouchent les vaisseaux par lesquels transite la sève, le « liquide nutritionnel » des plantes.

Ce phénomène réduit la capacité des plantes à alimenter en eau les feuilles pour la photosynthèse. Il peut à terme entrainer le dessèchement et la mortalité du végétal. « Tous les arbres et toutes les forêts du globe vivent en permanence à la limite de leur rupture hydraulique, explique Hervé Cochard, chercheur à l’INRA, co-auteur de cette étude transnationale. Les chercheurs savent désormais mesurer précisément la pression dans la sève. Le seuil de vulnérabilité est atteint lorsque les bulles diminuent de moitié la « conduction hydraulique ». « Que les forêts de type méditerranéen, soumises à des sécheresses, soient proches de ce seuil n’est sans doute pas étonnant. Mais même les forêts tropicales ont peu de marge de manœuvre », relève le chercheur.

Les dérèglements climatiques – avec des sécheresses plus fréquentes – pourraient avoir des conséquences dramatiques, entrainant une surmortalité des arbres, poumons de la planète. Reste que les arbres savent s’adapter. Mais ces mécanismes ne sont pas encore connus des chercheurs. Comprendre jusqu’où les arbres peuvent résister aux sécheresses, tout en continuant leur travail de captation de CO2 par la photosynthèse, semble pourtant un enjeu de taille.

Agnès Rousseaux, Bastamag, 26 novembre 2012

[Notre-Dame-des-Landes] Infos du 26 novembre

9h00

Salut à tous les gensses de la ZAD partout !

Des photos et des vidéos de la manif de samedi à Nantes, sur le site du DAL 86. A ce propos, témoignage d’une personne ayant vu une fillette de 7 ans se faire gazer par un CRS.

Partout les rassemblements, les actions et les réunions de solidarité se développent : aujourd’hui à Amsterdam, à Angoulême, à Graulhet, au Havre, à Plonéour Lanvern, à La Roche sur Yon, à Rodez, à Tours…

Sur la ZAD, flash info du jour ici :  9 fourgons débarqués très tôt, les forces de l’ordre du désordre avancent sur la barricade de l’est (Saint Antoine) et viennent de se mettre en ligne, 3 camions de flics vont au sud. 50 GM sur le site du Rosier (pour virer les gravats ?)

Appel à venir sur la ZAD dans les prochains jours ici. Appel à venir dès ce matin ! Et voici le matos dont les gens ont besoin sur place.

Deux pétitions ici pour les gens qui croient encore en ce moyen d’action.

Un communiqué sur l’attaque des machines de destruction.

Une personne renvoie sa carte d’électeur à Matignon. Une autre raconte la barricade.

12h30

Gros dispositif policier un peu partout sur la ZAD, mais pour l’instant on ne constate que le rammassage des gravats sur le Rosier. Un topo sur le Jura Lib, qui reprend des articles (déjà mentionnés sur ce blog) avec des jolies photos . Le Jura Lib publie aussi le témoignage d’une personne gardée à vue le week-end du 16 au 18 novembre : effrayante banalité de la violence d’Etat.

Hier lundi deux interventions en direct au téléphone de résistants de la ZAD pendant l’émission La plume noire (vers 16 H et vers 16 H 30), sur Radio libertaire. On espère en avoir aussi cet après-midi au cours de l’émission Trous noirs (16 H – 18 H) ! Podcasts dispos un mois sur le site.

14h45

Une vidéo sur les affrontements du 23. Un article de la Nouvelle République sur des tags à Poitiers.

Barrage de flics aux Ardillères, controles de véhicules.  Mouvement de GM, de véhicules et engins de destruction. Les barricades du Far ouest sont attaquées, demande de renfort.

18h30

L’important dispositif policier observé aujourd’hui sur la ZAD trouve son explication : ça a chauffé sur les barricades du Far Ouezt, prises en étau par les flics. Trois arrestations… apparemment par des « flics déguisés en black bloc cailloux à la main », selon zad.nadir.

« Des infos de la personne qui était en comparrution immédiate à St-Nazaire : Ce paysan a pris 1 mois de prison avec sursis, plus sûrement la peine la plus farfelue qu’on ait entendue ici : Interdiction de séjour sur les 4 communes concernées pas le projet d’aéroport pendant 2 ans. Sisi, vous avez bien lu. »

La bonne nouvelle de l’après-midi néanmoins : « Petite victoire !!! un flic a collé un autocollant NON a l’aéroport avant de demissionner »

Témoignage d’une personne sur Indymedia Nantes, sur la lutte en cours.

20h17

Un article sur l’assaut de la barricade. Quatre interpellés, et un flic infiltré blessé. Les flics ont déserté les lieux après avoir démoli les barricades.

« Pour se remonter le moral on remercie les copains de l aveyron qui nous proposent leur mairie comme residence secondaire : Ils et Elles sont des centaines a occupe la mairie de Rodez »

« Une perle parmi d’autres :citation d’Auxiette hier : « L’avenir de la région des Pays de la Loire ne se construit pas avec des cabanes. Il se construit par la recherche, l’innovation, l’accessibilité ».

Un témoignage du 25 ici.